Quand il descendit du ciel
Datte: 10/12/2019,
Catégories:
inconnu,
strip,
jeu,
Humour
Auteur: Pattie, Source: Revebebe
... qui entrait chez les gens, se barbouillait de peinture et se permettait de me vaincre au poker !
Il était au fond de son fauteuil, un sourire béat aux lèvres, me buvant des yeux. Gênée, je luttais contre l’envie de me recroqueviller dans le fauteuil.
C’en était trop. Stop ! Maintenant, à mon tour ! J’invoquai les mânes de papi, qui m’avait appris à jouer en cachette de mamie, à l’ombre du cerisier du jardin.
La partie suivante fut serrée. Troublé, il demanda une interruption pour vérifier où en étaient ses affaires. J’y vis le signe de sa prochaine défaite.
Et en effet !
Deux minutes plus tard, à son retour, je le battis.
Je ne pus m’empêcher de laisser éclater ma joie. Il sourit, un peu grinçant, puis plus franchement. Il se leva et, théâtralement, ôta son bonnet pour me saluer à la manière d’un chevalier des temps anciens.
— Madame… Je vous félicite et vous confie ce bonnet, en hommage à votre beauté qui transcende vos sous-vêtements ring… vos sous-vêtements.
Je ne pus m’empêcher de rire.
Il s’assit, satisfait de son petit jeu. Je le regardai sans en avoir l’air. En fait il était plutôt beau gosse. Je jouais depuis plus d’une heure avec un homme séduisant, amusant, doué au poker et… en caleçon. Je m’en rendais compte seulement maintenant.
Je ressentis de façon très aiguë la proximité de son corps, l’omniprésence de son regard. Mon corps devenait lui-même plus perceptible.
Avais-je vraiment envie de mettre fin à cette soirée en le forçant à ...
... ôter ce sous-vêtement ? Si je l’amenais à la nudité, que se passerait-il ? Je n’avais pas vraiment envie de le voir nu ! Juste de profiter du jeu. Pour la première fois depuis une semaine, je m’amusais.
Hélas ! L’autre alternative était de me mettre moi-même nue. Pas plus enchanteur, le plan B.
Je me résolus donc à gagner, quitte à mettre fin à cette nuit agréable.
Il jouait, enfoncé dans son fauteuil. Concentré sur ses cartes. Une ride de réflexion lui barrait le front. Un petit rictus au coin des lèvres, pour me faire croire que son jeu était bon. Alors qu’il ne POUVAIT pas être meilleur que mon jeu. Il leva ses yeux noirs des cartes, les planta dans les miens.
Le temps s’arrêta. Mon cœur battait fort. Il devait l’entendre, dans le silence de la nuit, à peine troublé par le claquement de sabot d’un renne impatient. Il se pencha vers moi, au-dessus de la table. Je sentis son after-shave et son odeur, la vraie, troublante, en dessous de la fragrance.
Il abattit ses cartes. J’abattis les miennes.
Il avait perdu !
Le père Noël se leva donc, se campa devant moi et, comme au ralenti, alors que j’ouvrais la bouche pour protester, m’apercevant que mes cordes vocales avaient dû se faire la malle, brûlée par son regard incandescent, je le vis ôter son caleçon.
Son sexe était bandé. Et il n’avait pas l’air ridicule.
Il tendit une main vers moi. Dans un état second, je la saisis. Il m’attira contre lui, je me laissai aller contre son épaule et à ce moment-là, ...