1. L'île aux cochons (2)


    Datte: 07/12/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... tenait bien et poussait son avantage. Mes chairs intimes s’écartèrent douloureusement sous l’avancée de l’envahisseur.
    
    Mon mari prononça quelques mots inintelligibles. Surtout, ne pas le réveiller maintenant que l’irréparable était accompli ! Qui sait comment il réagirait ? Je me figeais de nouveau et me mordis le poing pour ne pas crier une seconde fois.
    
    Je suffoquais de désespoir et de honte.
    
    Fang abusait sans pitié de la situation. Il assura son emprise et commença un lent et profond va et vient. Ce petit salaud me violait sans vergogne, juste à côté de mon mari !
    
    Lorsque le souffle d’Edouard reprit sa régularité, je tentais une nouvelle fois d’échapper à l’étreinte virile, mais Fang m’emprisonna les bras et me pistonna sans pitié.
    
    La douleur disparut rapidement. Le membre dur et chaud, allait et venait régulièrement, glissant facilement dans le fourreau étroit lubrifié par ma mouille.
    
    Que pouvais-je faire d’autre que subir ? De toute façon, c’était trop tard. L’irrémédiable était accompli. Je cessais de lutter.
    
    C’était plus agréable que je ne l’imaginais, de plus en plus agréable, même.
    
    Soudain, il accéléra le mouvement en me serrant très fort contre lui. Il gémit doucement contre mon oreille et s’immobilisa. Une chaude inondation envahit mon vagin. Je réalisais que c’était son sperme qui se répandait dans mon ventre ! Je n’avais pas prévu ça !
    
    « Mon Dieu ! Cet idiot va m’engrosser ! » Je pensais, effarée.
    
    Peut-être que si je me lavais ...
    ... rapidement de sa semence, j’éviterais le pire. Je dénouais nerveusement l’emprise de ses bras et me glissais rapidement hors de l’abri.
    
    Accroupie dans l’eau fraîche du lagon, je nettoyais mon vagin avec mes doigts en crochet, expulsant le maximum de jus visqueux. Après m’être soigneusement lavée, j’allais m’étendre sur le sable sec, encore abasourdie par ce qui venait d’arriver.
    
    « Au moins, je ne mourrai pas vierge ! » Je me consolais en regardant le merveilleux ciel étoilé.
    
    La fraîcheur du petit matin me réveilla. Je regagnais l’abri et me glissais entre les deux corps endormis.
    
    Quand mon mari et Fang se levèrent, je fis semblant de dormir jusqu’à ce qu’ils s’éloignent. Je ne voulais pas croiser leur regard, ni leur parler.
    
    Lorsque le soleil monta plus haut dans le ciel, plus affamée encore que la veille, je retournais vers le camp des matelots avec le vague projet de profiter, au moins, de la bonne odeur de viande grillée.
    
    Je me cachais prudemment derrière un arbre pour observer le camp. Rodrigo, le mécanicien, allait et venait nu près du foyer. Apparemment, il était seul. Les deux autres étaient peut-être à la chasse au cochon sauvage, à moins qu’ils ne se reposent dans l’obscurité de la cabane.
    
    Le petit Philippin m’aperçut. Embarrassée d’être découverte, je m’accroupis derrière les hautes herbes, ne pouvant me résoudre à m’éloigner de la viande odorante.
    
    Elle était là, à portée ! J’en avais tellement envie ! Tout mon corps exigeait que j’aille mordre ...
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