Judith
Datte: 05/12/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Clar, Source: Hds
... racontais à mon tour mon histoire.
Unies par un secret commun, nous sommes devenues amies. Nous n’évoquions pas nos « frasques ». Un jour que nous rentrions en voiture de la ville voisine, Judith me demanda « C’est un peu délicat ce que je vais te demander, mais de Paul ou de Karim, tu préférais lequel ? je veux dire…sexuellement ». Je n’eus pas à réfléchir longtemps. « Sexuellement ? ni l’un ni l’autre, je crois que Jacques Rocier les surpasse ». Elle me regarda un peu interloquée « Qui ? Rocier ? cette espèce de primate ? quelle horreur !! ». « Tu sais, Paul, c’était plutôt un tendre, avec des élans de folie parfois, attentif au plaisir de sa partenaire. Tu as connu ça. Parfois, j’allais le voir pour baiser, parfois pour passer un moment plus tendre avec lui. Karim, c’était différent. Derrière ses airs de petite crapule, il y avait malgré tout de l’affectif. Et puis sa jeunesse, son sexe raide, dur et doux à la fois, sa résistance. Rocier, lui, tu as raison, il a un côté primate. Mais une queue redoutable, épaisse, longue. Avec lui, c’est de la baise. C’est une machine à jouir ». Judith me regarda « Ne me dis pas que tu as joui avec lui ? moi, rien que d’y penser…… ». Pendant qu’elle me parlait, je repassais en mémoire les moments passés avec lui et je sentis une onde de chaleur parcourir mon ventre.
Un mois plus tard, je reçus une invitation de la mairie pour l’inauguration de la maison des associations après sa réfection. Je demandais à Judith si elle souhaitait ...
... m’accompagner, ce qu’elle accepta avec plaisir. Le jour de l’inauguration, prévue à 19 heures, Judith m’appela vers 18 heures, me demandant comment je pensais m’habiller. « Sexy chic, qu’en penses-tu ? » et j’ajoutais en riant « qui sait, il y aura peut-être de beaux mecs à draguer ? Bon, on se retrouve là-bas à 19 heures ? ». En fait, je ne savais que trop bien qu’il y aurait à coup sûr Jacques Rocier qui avait offert une partie des travaux d’électricité. Et s’il y avait Rocier, mon corps ne répondrait de rien. De ma penderie je retirai une paire de bas noirs autofixants, une jupe bleu marine s’arrêtant au-dessus du genou, et un pull en mohair, assez lâche pour ne pas sculpter mes seins avec trop de précision. Je complétais par des souliers noirs à petits talons, enfilais une veste en cuir noir. Il y avait déjà pas mal de monde lorsque j’arrivais à la maison des associations. Je dus serrer des mains, prendre des nouvelles des uns et des autres. J’aperçus Judith quelques mètres plus loin, elle aussi accaparée par nombre d’invités. Elle avait revêtu une jupe découvrant ses genoux, et portait elle aussi un pull qui mettait sa poitrine en valeur. Les discours commencèrent, nous restâmes derrière. Le maire remercia les artisans, les bénévoles et souhaita bonne chance aux associations. Des applaudissements nourris conclurent le discours. Nous parlions toutes les deux, un verre à la main, conscientes des regards des hommes dans notre direction. Je tournais machinalement la tête, ...