La chute d'Alice - Chapitre 1 - Histoires de Sexe

La chute d'Alice - Chapitre 1

... épaule, le rythme de ses va-et-vient s’accélérant sous le plaisir qui semble l’envahir alors que la pauvre rousse gémit à chaque mouvement. Soudainement, le concert de gémissement s’arrête dans une détonation tonitruante, un flash aveuglant envahit la salle.

Puis le silence, un instant, mes oreilles me sifflant, mes yeux me brûlant. Encore sonnée par cette déflagration qui a fait trembler toute la cave et les cages, j’ouvre les yeux, retrouvant peu à peu la vue et l’ouïe, et je le vois, Wayne, allongé lourdement, inanimé sur la rousse toujours aussi amorphe, un trou dans le crâne de mon côté laissant se déverser sa cervelle sur la table et sur la poitrine généreuse de la jeune femme écrasée sous l’homme.

Je les vois, là, avançant dans la cave, l’arme au poing, des fusils archaïques, l’odeur de poudre et de sang remplace celle des plaisirs et jouissances. Ces quatre hommes avancent dans la salle, calmement, nous observant une à une, l’un d’entre eux reste à l’entrée, les autres venant ouvrir les cages dans lesquelles nous sommes. Vêtus d’un gilet à l’air solide et renforcé, noir, un pantalon renforcé également, un casque noir, des cagoules couvrant leurs visages, on devine malgré tout très facilement que ce sont que des hommes.

— Ok les gars, on récupère celles qui peuvent nous suivre. Les autres seront récupérées par l’équipe B, dit celui que je pense être le chef, l’homme resté à l’entrée.

La voix douce et jeune, il semble être plus grand que moi d’une bonne ...

... tête, sûrement faisant un mètre quatre-vingts, il ne semble pas particulièrement musclé, mais sa tenue n’aide pas à se faire une idée de l’homme qu’il est sous ses habits.

Ses hommes rassemblent alors les filles pouvant encore tenir debout et assez vives d’esprit pour les suivre, moi y compris.

Le chef sort alors de son sac à dos quelques bouts de tissu, des maillots unis, beaucoup trop grands pour moi, mais aussi à peine trop petits pour les autres filles, retombant sur leurs fesses, les cachant à peine, ajoutant une pointe d’érotisme à la situation alors que leurs formes se devinent généreuses sous le maillot. Pour ma part, j’ai l’impression de nager dans ce maillot qui me sert de robe. J’en ris même.

— Qu’est ce qu’il y a, petite ? demande alors le chef en se retournant vers moi. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
— Oh, non, non, rien !

Je pouffe de rire, profondément amusée par la scène, tout le monde me regarde, comme si je venais de dire quelque chose qu’il ne fallait pas, alors que je déchire le bas de mon maillot sur le côté, faisant ainsi de ce tissu une robe fendue des deux côtés, laissant libre de mouvement mes jambes fines et élancées.

— Qu’est ce que tu viens de dire, petite ?

Il se tourne complètement vers moi, s’approchant et venant poser ses mains sur mes épaules, ouvrant de grands yeux, aussi surpris du traitement que j’ai infligé au maillot que par ce que je viens de dire. Je le regarde en souriant de mon petit air de jeune femme douce et ...