1. La chute d'Alice - Chapitre 1


    Datte: 05/12/2019, Catégories: fh, fsoumise, pénétratio, sf, Auteur: Homer839, Source: Revebebe

    Les lumières dansent autour de moi, rouges, orange, jaunes ; les cris stridents des alarmes de bord résonnent dans ma tête ; la verrière brisée a laissé depuis bien longtemps s’enfuir l’air qui m’entourait et c’est maintenant un vide glacial qui y réside. Je sens les tremblements des moteurs, la coque qui craque et se déchire sous les efforts, alors que tous les systèmes s’éteignent un par un. Les lumières se calment, les alarmes se taisent une à une alors que mon chasseur se disloque, chutant inexorablement vers ce qui semble être une planète. Je n’ai aucune idée d’où je suis, seule cette boule passe parfois devant mes yeux ; un immense désert jaune orangé semble la couvrir entièrement d’un côté, de l’autre côté, un immense glacier d’un bleu sombre.
    
    Les dernières lumières s’éteignent dans l’habitacle, les dernières alarmes se taisent. Je regarde une dernière fois la jauge de ma combinaison, vide, machinalement je tapote dessus, espérant un sursaut de cette petite aiguille, mais rien. D’ici quelques minutes, quelques heures tout au mieux, je n’aurais plus assez d’oxygène… au moins je ne vivrais pas cette chute…
    
    — Hé les gars ! V’nez voir par là !
    
    Sous le soleil chaud et brûlant, les deux autres hommes s’approchent de ce qui semble être un cocon de métal fondu qui aurait atterri comme par magie en haut de cette dune, qu’il aurait ensuite dévalée dans sa chute. Le métal craquelé de toute part comporte quelques trous par lesquels le soleil s’engouffre, ainsi que ...
    ... l’air brûlant de ce désert, éclairant une créature des plus étranges, difforme, énorme, remplissant complètement l’habitacle de sa chair noire.
    
    — Euh… Djin… Qu’est-ce tu veux qu’on fasse de c’te truc ? dit l’un des autres hommes sous ses vêtements d’un blanc éclatant le couvrant complètement, un masque sur le visage ne laissant voir que ses yeux noirs, et sa peau légèrement halée que l’on peut deviner.
    — Pour l’instant on s’en fout, les mecs, on charge tout ça et on se casse avant de cuire ! dit le troisième homme de sa voix légèrement déformée par le respirateur de leur masque.
    
    C’est alors que les trois hommes s’affairent à attacher le cocon de métal à une charrette à chenille tirée par deux énormes lézards, épais et massifs, la gueule courte et carrée. Robustes et larges, ils sont solidement harnachés et attachés à la charrette. Lentement et lourdement, les énormes reptiles se remettent en route, guidés par leurs maîtres, à travers les dunes de sable de ce désert aride et brûlant.
    
    — Non non, la petite blonde là est réservée pour le boss, alors n’y pense même pas, Wayne !
    
    La petite blonde en question, ça devait être moi. J’ouvre alors un œil, puis le deuxième. Aveuglée par la lumière d’une pièce assez grande, la décoration laissant clairement à désirer, pour ne pas dire qu’il n’y en a aucune. On dirait une cave taillée à même la roche. Quelques lampes halogènes éclairent la pièce qui n’a qu’une seule porte qui semble lourde, en métal épais, sûrement de l’acier de ...
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