1. La cérémonie


    Datte: 29/11/2019, Catégories: fh, fffh, frousses, pénétratio, Humour sorcelleri, québec, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... poule.
    
    — Ça chatouille ! s’exclama Pierrette en plissant les yeux.
    — J’ai presque fini, écartez un peu les jambes ! ordonna Maima en s’agenouillant pour lui peindre l’intérieur des cuisses, les contours de la vulve puis les lèvres vaginales gonflées et humides. C’est pour empêcher qu’un démon ne vous pénètre, madame. C’est pour ça que j’en ai mis également entre vos fesses. Des fois, ils ont des gazons si gros qu’ils peuvent vous ouvrir en deux.
    — Gazon ? fit Pierrette les yeux brumeux en rougissant, visiblement excitée.
    
    Pierrette qui rougissait, ça, c’était rare, sauf de plaisir.
    
    — Leur pénis ! Parfois il peut être pointu comme un poignard et posséder un crochet par en dessous du gland. Une fois qu’ils ont joui, quand ils se retirent, ça vous arrache les entrailles, ensuite ils volent votre âme avant de disparaître en fumée. Mais ne vous inquiétez pas, rajouta-t-elle en se levant, vous êtes bien protégée maintenant.
    
    « Et moi, pensai-je idiotement, est-ce qu’elle va me peindre le corps aussi, surtout l’anus, tout à coup qu’un de ces démons serait gay ? »
    
    Elle lui passa au cou un collier fait de minuscules coquillages, d’osselets et de plumes et vint m’en mettre un également. Mais le mien avait en plus la tête séchée d’un étrange poisson sans yeux et il dégageait une odeur infecte.
    
    Ensuite elle démarra une bonne vieille radiocassette des années 80, musique d’ambiance créole sur fond de tam-tam et parla à Pierrette encore dans le creux de l’oreille. Celle-ci ...
    ... acquiesça une nouvelle fois en me faisant un petit clin d’œil et s’approcha, superbe avec sa peau recouverte de signes et d’idéogrammes déjà presque séchés et ses seins lourds qui se balançaient mollement près de son nombril. Une vraie déesse païenne qui s’agenouilla devant moi pour s’asseoir sur les talons, mains sur les cuisses, et fixer mon sexe sans prépuce un moment avant de me faire un de ses plus beaux sourires.
    
    Normalement, j’aurais déjà l’érection du siècle, mais là, ma bite flétrie s’obstinait à pointer vers l’appartement d’en dessous.
    
    Maima se lava les mains dans un grand bassin en psalmodiant quelque chose tout bas, à peine un murmure, mais aussitôt les officiantes se mirent à onduler des épaules en se balançant sur leur chaise tout en entonnant un chant envoûtant en créole, tête baissée. Fasciné, j’admirai leurs grosses poitrines qui suivaient le mouvement de pendule.
    
    La mambo vint vers moi avec dans une main un petit bol en céramique et dans l’autre une bouteille bleue semblable à celle que l’ex de Tahina avait hier soir. J’allais me faire cracher encore de l’alcool au visage.
    
    — Bois, dit-elle en me mettant le pot sous le nez.
    
    Une odeur étrange m’arracha une grimace, la mixture était sombre et peu ragoûtante.
    
    — Ça être mauvais, mais excellent pour toi, petit blanc.
    
    Elle plaça le bol entre mes lèvres et me força à tout avaler, ça déborda des coins de ma bouche pour me couler sur le torse. C’était épais, huileux et ça goûtait le chien mouillé ...
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