1. Une leçon d'amour


    Datte: 20/03/2018, Catégories: fh, hplusag, fplusag, intermast, Oral pénétratio, portrait, amourdram, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... Salima à la gare, il prend un bateau mouche avec Fatma, puis ils déambulent sur les quais de Seine, le temps qu’elle lui raconte tout ce qu’elle avait visité à Paris, avec une précision d’orfèvre, avant d’entrer dans une brasserie sur la place Saint-Michel. Elle continue à lui raconter son séjour avec enthousiasme, avec des détails poignants. Elle est en pleine forme, est-ce l’effet de ses traitements ?
    
    — Tu sais que Salima t’aime, lui dit-elle, après avoir goûté son café au lait.
    — Elle me l’a dit, mais je ne sais pas si elle maîtrise vraiment ses sentiments.
    — Il est vrai qu’elle est encore jeune et fougueuse, mais si tu veux te fier à l’instinct d’une femme, je pense qu’elle t’aime vraiment.
    — Pourtant je suis vieux pour elle, je suis plus âgé que Sabri.
    — Tu sais que l’âge a peu d’importance en amour, surtout pour les hommes.
    — Oui, c’est vrai, fait Mohsen en ingurgitant une gorgée de sa bière, mais je me méfie toujours.
    — Tu sens quelque chose envers elle ? lui dit Fatma, droit dans les yeux.
    — Justement, parfois je sens des choses, parfois non, et puis je ne sens pas toujours la même chose, et je n’arrive pas à démêler tout ça.
    — Il faut vraiment te fier à ton intuition, Mohsen.
    — Il me faut du temps.
    — Prends ton temps, mais sache que son petit cœur t’attendra longtemps.
    — Combien ?
    — Oh, tu me pose une colle, dit-elle en ricanant, un ou deux ans, plus peut être.
    — C’est tout ? fait-il, l’air fâché.
    — Arrête tes mauvaises plaisanteries, j’espère ...
    ... bien qu’elle ne t’attendra pas jusqu’à la fin de sa vie, alors que toi tu aurais fait la tienne et que t’aurais enfanté une tribu.
    — Avec quatre femmes !
    — Si tu veux ! Mais déjà t’es pas capable d’en aimer une !
    — Oh tu exagères.
    — C’est vrai, dit-elle avec un grand sourire d’ange qui laisse Mohsen admirer ses belles dents blanches, parfaitement alignées.
    
    Ils se taisent quelques minutes, en observant la foule des passants, des étudiants pour la plupart.
    
    — On t’a déjà dit que tu es belle, je suppose, dit Mohsen à Fatma.
    — Oh, je ne sais plus, répond-elle, surprise par cette question à laquelle elle n’avait jamais pensé.
    — Ben, je te le dis !
    — Cela ne m’a pas trop servi, tu sais.
    — Mais tu l’es.
    
    Elle se tait un moment, les yeux baissés sur la table, puis achève de boire sa tasse d’un trait.
    
    — Partons, s’il te plaît, dit-elle.
    
    Elle paraît bien émue, ce qui donne des regrets à Mohsen.
    
    — Je t’ai peut-être blessée, lui dit-il.
    — Non, t’es fou, on ne blesse jamais une femme en lui disant qu’elle est belle. Juste que je suis émue, c’est certainement l’âge.
    
    Ils rentrent à l’appartement calmement, en marchant à pied pendant une heure à partir de la gare, et elle continue à lui raconter ce qui l’a épatée dans Paris. Une fois rentrée, Fatma met un ensemble chemisier jupe en jersey ou en soie, jaune clair, confortable et classe, et laisse tomber libres ses cheveux châtains, qui lui arrivent à l’épaule. Mohsen la trouve plus belle ainsi, et renonce à le lui ...
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