Une leçon d'amour
Datte: 20/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
fplusag,
intermast,
Oral
pénétratio,
portrait,
amourdram,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... Je sais.
En parlant, Salima s’était rapprochée de Mohsen, et a commencé à l’effleurer. Mohsen commence à revivre l’émotion du taxi, et se trouve confus. Il commence à comprendre ce qui lui arrive. En fait, il pense à Sabri, et il considère Salima comme sa petite sœur. Il ne la voit que comme une petite sœur, belle et mignonne, bien qu’elle porte une petite jupe et qu’elle n’arrête pas d’écarter les jambes. Elle doit être de sept ou huit ans sa cadette, elle est douce et fraîche, encore pleine de candeur et de bonnes intentions. Mais le contact de sa peau le fait frémir, et il sent que son sexe commence à durcir. Ils plongent alors dans un silence pesant, et il manque un instant de l’enlacer, mais il pense encore à Sabri, et se lève brusquement pour aller dans sa chambre, la laissant en complète déroute.
Le lundi d’après, Fatma doit passer la nuit à la clinique, pour des examens poussés. En se quittant le matin, Mohsen lui souhaite bonne chance, toujours sans oser lui demander l’origine de ses souffrances. En entrant le soir, il trouve Salima chez madame Nataf, qui lui a offert une infusion à la menthe. Elle a mis un ensemble qu’elle vient d’acheter, avec une toute petite jupe, des bretelles et un nombril en l’air. En plus, elle est soigneusement coiffée et maquillée, et exhale un parfum envoûtant. Elle boit sa tasse nerveusement, avec les mains qui tremblent, alors que madame Nataf la complimente sur sa beauté. Mohsen s’installe à leur côté, en silence, attendant que ...
... Salima achève d’avaler le chaud liquide, et en quittant l’octogénaire, cette dernière n’a pas pu s’empêcher de soupirer, et de faire un clin d’œil à Mohsen.
— Tu es bien coiffée aujourd’hui, dit Mohsen à Salima, une fois à l’étage.
— Oh, merci, c’est gentil, lui répond-elle, de plus en plus émue.
— Où as-tu été ?
— À Paris, cela m’a coûté trente euros !
— Une petite fortune !
— Je sais, mais je l’ai fait pour toi, tu ne le sens pas, dit-elle franchement, se campant sur ses jambes et battant des bras, désabusée de sa froideur.
— Oh, si, bien sûr que si, Salima, dit Mohsen, embarrassé.
— Embrasse-moi, dit-elle, en fermant les yeux.
Mohsen marque un silence, se trouve confus, avec l’envie de la croquer, et les mots de Sabri qui lui tapent à l’oreille.
— Assieds-toi, avant, Salima.
Elle se met sur le canapé, il se jette sur le fauteuil, pour l’éviter. Elle sort une cigarette et se met à la fumer, il lui demande une, elle lui en offre, et tous les deux, presque en concert, projettent la fumée en se regardant.
— Je ne te plais pas, dit Salima.
— Tout au contraire, Salima, tout au contraire.
— C’est Sabri alors, tu penses à Sabri, dit-elle, en soupirant et en ouvrant les jambes.
— Oui, c’est Sabri, dit Mohsen, c’est comme mon frère, et tu es ma sœur, dit Mohsen lentement, en fixant longuement sa culotte.
— Cela n’a rien à voir, il sera ravi s’il trouve que nous nous aimons.
— Oui, c’est vrai, mais pas dans cette situation.
— Il n’en saura rien, et puis si ...