1. Kinshasa - Limete


    Datte: 28/11/2019, Catégories: fh, hplusag, douche, amour, Oral Auteur: Jean Balun, Source: Revebebe

    ... ouvrages anciens et précieux avoisinent des publications récentes, traitant principalement de philosophie et de politique, mais aussi d’économie et de littérature.
    
    — Cette pièce a été aménagée par mon père juste après l’indépendance, dit le père de Lydia, interrompant ma contemplation.
    — C’est un endroit très agréable et paisible, je comprends que vous aimiez y travailler.
    — Vous avez mille fois raison ! Mais buvons à votre santé et à celle de ma petite Lydia !
    — À la tienne, papa, et encore merci d’avoir accueilli Jean !
    — Je lui ai dit que s’il ne te rendait pas heureuse, je le ferais jeter aux crocodiles ! lança-il en me faisant un clin d’œil.
    — Je compte bien les laisser mourir de faim ! réponds-je du tac-au-tac.
    — Bien dit ! Bon, allez vous couchez, sinon vous ne pourrez pas vous lever demain, conclut-il.
    
    Je prends congé du père de Lydia et celle-ci me mène à ma chambre. Une belle pièce aux larges dimensions, avec une cheminée de marbre blanc assez sobre. Toutes les boiseries sont peintes en blanc, la teinte rousse du plancher me fait penser au doussier. Les tentures et les couvertures sont bleu ciel. L’ensemble est à la fois lumineux et apaisant.
    
    — Installe-toi, tu es ici chez toi ! me dit-elle, puis m’embrasse délicatement sur les lèvres, et disparaît sans mot dire.
    
    Il est une heure du matin, Lydia n’est toujours pas reparue. Je me décide à me coucher, sinon je vais être zombie demain au boulot.Y a pas que la bagatelle, nom de nom ! Le lit est ...
    ... douillet et vaut largement celui de ma chambre à l’hôtel Cana, pourtant très confortable.
    
    Je sens que je m’assoupis lentement. Je repense à cette soirée un peu folle, rien ne se passe comme prévu, mais tout se passe bien, si j’excepte la place restée vide à côté de moi. Je ne comprendrai jamais les femmes. Je ne suis pas le seul, je le sais, mais cela ne me console pas.
    
    Clic !
    
    Je me réveille en sursaut. Lydia vient d’entrer et d’allumer le plafonnier, elle porte une robe de chambre bleu clair en satin. À son cou brille le pendentif que je lui ai offert : une chaînette en or et un brillant serti sur une barrette d’or. Elle me sourit :
    
    — Je voulais te remercier pour ton cadeau, il me plaît beaucoup ! En fait, je n’arrive pas à dormir. Mon père dit qu’une femme ne doit pas coucher le premier soir, si elle veut être respectée, mais je ne peux pas supporter d’être si près de toi et si loin à la fois !
    — Il y a une solution, si tu as confiance en moi. Tu peux dormir avec moi en slip, je ferai de même. Tu as ma parole, je ne te toucherai pas. Mais tu dois rester sage : je ne me sens pas capable de te résister, si tu me tentes !
    
    Je vois qu’elle hésite, tentée par ma proposition, mais visiblement ne se fait pas d’illusion sur mes réelles intentions.
    
    — D’accord !
    
    Elle laisse glisser le peignoir, qui s’étale autour d’elle comme une corolle bleue. Pour la première fois, je la vois nue, enfin presque. Elle porte juste une culotte de dentelle blanche. Exactement celle dont ...
«12...678...»