Qui fait l'ange fait la chienne (3)
Datte: 27/11/2019,
Catégories:
Trash,
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... bienveillant :
— Allez, ne fais pas tant d’histoire ! Regarde-moi ! Allez ! Ouvre les yeux ! Regarde-moi, j’ai dit ! Voilà !
Il a eu le temps de rentrer tout son matériel et de reboutonner son jean. Le salop a un sourire épanoui, tellement généreux :
— Tu es trop belle comme ça ! je te le jure !
Se moque-il ? Même pas ! A peine une touche de condescendance dans la voix :
— Je rêve ou tu n’as pas encore dégluti ?! Tu comptes faire quoi ? Rester toute la journée avec du foutre en bouche ? Allez ! Dépêche-toi d’avaler cette petite dose de rien du tout…
Comme si j’avais le choix !
— … Tu fais vraiment des histoires pour rien !
Je déglutis, avec un frisson et une grimace répulsive. Même si, finalement, le goût n’est pas si abjecte que ça.
— Tu vois ce n’est vraiment pas terrible. C’est juste que tu n’as pas encore l’habitude.
Je déglutis encore. La sapidité séminale, tenace, écœurante, s’appesantit dans ma gorge.
Mais c’est quelque chose de beaucoup plus amer qui pèse sur mon cœur. Mes yeux s’embuent de larmes :
— Thibaud… Tu… Tu ne m’aimes pas…
Je sais que je me ridiculise. Mais…
— Quelle idiote ! Bien sûr que je t’aime !
J’ai tellement envie de croire.
Il semble réfléchir, peser le pour et le contre :
— Et si tu restais avec moi ce soir ? Ça te dirait ?
— Je… Mais… Tu ne dois pas…
— Je vais rejoindre des potes, mais après tout, tu peux venir avec moi ! Tu veux ?
— Je…
— Tu veux ?
— Ben… Je ne sais pas… Tu es ...
... sûr que… Je ne voudrais pas…
— Allez, c’est parti. On y va !
— Mais je… Attends… faut que… que… je… que je me nettoie…
— Mais, non ! Tu restes comme ça ! Tu es tellement belle toute tartinée de foutre…
— QUOI !!!! Mais tu es fou !!!!
Et ce salop éclate de rire :
— Je plaisantais ! Allez, va vite te refaire une beauté.
Je me lève, déboussolée, sous son regard moqueur, je suis absolument obscène ! Comment réparer une telle dégradation ? Retrouver un peu de dignité ?
Parons au plus pressé ! Furtivement, je rajuste ma culotte. Elle était de guingois, suffisamment abaissée sur les cuisses pour exposer toute mon intimité au regard inquisiteur. D’ailleurs, Thibaud ne perd pas une miette du spectacle. Bien obligée de me dandiner pour empaqueter le bassin. Il me faudra encore, à plusieurs reprises, le plus discrètement possible, ajuster la culotte à la fourche, tirer sur le tissu imbibé qui, constamment, revient s’agglomérer à la chatte détrempée. Toute la soirée, ma cave va donc mariner dans cette gêne hautement inconfortable. Sans parler de l’odeur que ça doit dégager !
Cramoisie d’embarras, je tire ma jupe sur mes cuisses. Sans grand effet. Mon dieu, qu’elle est courte !
Bon, passons ! Maintenant remballer mes seins dans le soutif ! Mais mes mamelles se sont liguées aussi pour me mettre la honte ; leur lourdeur indisciplinée rechigne à réintégrer les bonnets étriqués. Deux interminables minutes durant, il me faut patouiller cette graisse pour enfin la ...