1. Mise en boîte


    Datte: 19/03/2018, Catégories: fh, jeunes, inconnu, pénétratio, init, Humour Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... Sylvie.
    
    Mademoiselle Sylvie est debout, elle vient d’ouvrir sa porte. Son visage ne m’est pas inconnu. Elle porte une minijupe rouge et un corsage rose, avec rien dessous, sauf les nichons bien sûr, qui pointent sous la soie.
    
    — T’as pas changé, Guillaume !
    
    Pas une fille rencontrée en boîte, cette Sylvie. Ni à la fac. C’est plus ancien… J’y suis ! Au bahut, en terminale. Elle a échoué au bac, je l’ai perdue de vue. On n’a jamais couché ensemble, mais ça pourrait se faire, maintenant, si ça se trouve. Elle prend mon CV, le lit en vitesse.
    
    — Tu commences ce matin. Une préparation rue Pasteur. L’après-midi, obsèques du père Martineau. Suis-moi. Je vais te donner une casquette, un costume et des chaussures, une cravate noire et une chemise blanche. Je vais te déclarer à l’Urssaf par internet. Croque-mort à l’essai. Trois mois. Après, tu auras un CDI si tu donnes satisfaction.
    — C’est toi qui fais marcher la boutique ?
    — Tu vois, t’es bien avancé, avec tes diplômes ! Je suis la secrétaire du patron. Et même un peu plus, autant que tu le saches.
    — Compris ! T’en fais pas ! J’suis pas jaloux.
    — Rigolo, va ! Tu es toujours avec Isabelle ?
    — Mais non ! Il y a bien longtemps ! Je vis pour le moment dans une solitude terrifiante, ma détresse est totale, ma misère affective et sexuelle sans précédent. Qu’est-ce que tu fais ce soir ?
    — Choisis une casquette à ta taille.
    — Mais tu serais parfaitement à ma taille, Sylvie ! Ou plutôt, je serais si bien à la tienne ! ...
    ... Qu’est-ce tu fais ce soir ?
    — Essaye cette chemise. Enlève ton futal.
    
    Elle regarde et ne pipe mot. Et soudain passe sur ses lèvres une langue graveleuse et me dit de la suivre à coté. C’est une pièce sans fenêtre. Trois cercueils béants gisent sur le plancher, leurs couvercles verticaux contre le mur. Moi aussi, je suis vertical parce que Sylvie est dans mes bras, avec ses seins durs sous mes mains, et aussi son cul et le reste, sous la minijupe. Pas trouvé de slip. Pas beaucoup de toison. Qu’il est farouche, notre baiser ! Le méga patin ! Sa main nerveuse sous mon boxer.
    
    — Enlève ça, couche-toi dans le plus grand, et j’me mets sur toi.
    
    En chêne massif, le plus grand, avec capiton saumon, petit oreiller assorti. Elle rigole ou pas ? Mais non, elle enlève son corsage et se tripote les nichons.
    
    — Dépêche-toi !
    
    J’hésite, et c’est alors que ça commence à ne plus valoir la peine de continuer. À l’idée de la baiser dans la boîte, mon mandrin s’est rabougri.
    
    — Reprends donc ton caleçon et viens t’habiller en pingouin, soupire-t-elle en regardant avec pitié le colosse humilié.
    
    Nous retournons dans les vestiaires. Elle fouille dans une armoire, me lance un pantalon que j’attrape au vol. Trop petit. Un autre. Ça va mieux.
    
    — Il a déjà été porté, m’indigné-je.
    — Tu crois pas qu’on va te donner des fringues neuves ? Pour les pompes, essaie celles-ci. T’as jamais de chaussettes ?
    — Pas dans mes tennis.
    — C’est les grolles d’un macchabée. Les potes les ont piquées dans ...
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