1. Vingt et un ans après (2)


    Datte: 13/11/2019, Catégories: Erotique, Auteur: gg18120, Source: Xstory

    ... tout de ce qui a pu se passer à l’époque.
    
    Elle se tourna vers moi.
    
    — Fais-moi la liste de celles que tu as sautées à cette époque. Je veux tout savoir.
    
    Bizarrement, cette conversation n’avait rien de gênant. La décontraction de Fabienne qui semblait considérer anodin l’aspect particulier de ces souvenirs scolaires y était pour beaucoup. Je m’entendis répondre.
    
    — Ta bonne copine, Magali pour commencer.
    
    — La salope ! Elle ! Je n’en reviens pas. Tu te l’es tapée où ?
    
    — Chez ses parents, dans une chambre toute rose. Ta copine a également omis de te dire qu’elle s’était déjà enfilé la plupart des mecs de la terminale C avant moi.
    
    — Non !
    
    — Ben si. Ce n’était vraiment plus une débutante, mais comme un abruti je lui ai demandé avant si elle était vierge et sûre de vouloir baiser.
    
    — Tu as fait ça ?
    
    Fran, qui venait de parler, me regardait d’un air navré.
    
    — Je voulais simplement être poli, ne pas passer pour la grosse brute, le mec qui n’en a rien à foutre, vous comprenez ? tentais-je de me justifier.
    
    Ma secrétaire leva les yeux au ciel, mais Fabienne demanda tout excitée.
    
    — Que t’a répondu cette chère Magali ?
    
    — Que je verrais bien si la voie était libre.
    
    — Et elle te l’a prouvé aussitôt après ?
    
    — Elle m’a presque sauté dessus autant que je me rappelle. Je n’en revenais pas. Trois minutes après avoir posé ma question à la con, elle me chevauchait la bite comme une forcenée.
    
    — C’est dingue, s’étonna Fabienne. C’est vraiment elle ...
    ... qui t’a baisé ?
    
    Je protestai.
    
    — Pas uniquement ! A un moment, je me souviens très bien l’avoir prise en levrette.
    
    — Il adore toujours, intervint Fran. Ses grands moments...
    
    Je lui fis un clin d’œil. Elle me répondit de la même manière. Fabienne nous observa, sourit puis revint à ce qui la surprenait toujours autant.
    
    — Quand je pense que Magali ne m’a jamais rien dit. Elle devait me prendre pour une dinde.
    
    — Si cela peut te rassurer, dis-je, le lendemain du jour où je l’ai baisée, ta copine m’a superbement ignoré. Pas un mot, pas une allusion, rien. Elle m’avait pourtant bien fait gicler la veille.
    
    — Mon pauvre, dit Fran. Tu devais être tout dépité. Tu ne l’avais donc pas fait jouir.
    
    — J’en ai pourtant eu l’impression...
    
    — On ne va pas épiloguer la soirée sur le cas de Magali, trancha Fabienne. Quelles autres nanas t’es-tu tapées, Eric ?
    
    Je citais un autre prénom. Il n’évoqua rien à Fabienne. Le suivant, celui d’une certaine Nathalie lui arracha un sarcasme. La réputation de cette nana semblait bien établie... Nous avons continué comme cela un moment. Nous mettions nos bribes de souvenirs en commun pour nous rappeler une identité, une date approximative ou un lieu que nous ne fréquentions plus l’un et l’autre depuis des années.
    
    Elle finit par dire :
    
    — J’étais vraiment gourde au lycée.
    
    — Incrimine le thème latin. Il te prenait beaucoup de ton temps à l’époque.
    
    — Ca ne m’a pas empêché d’échouer en classes prépa.
    
    Fabienne changea alors ...
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