De l'habit au moine
Datte: 12/11/2019,
Catégories:
fhhh,
inconnu,
telnet,
fsoumise,
humilié(e),
noculotte,
vidéox,
pénétratio,
policier,
tarifé,
fsoumisah,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... regard.
Deux minutes plus tard, l’homme tourna la tête vers leur table et les deux regards s’accrochèrent un bon moment avant que l’homme ne détourne les yeux. Marc, maintenant à côté de Mathilde, était en apparence absorbé par son écran.
Après que la scène se soit reproduite à deux reprises, avec à chaque fois un échange un peu plus prolongé, Marc proposa.
— Allez aux toilettes, ostensiblement, sans vous presser, en faisant un détour qui vous fasse passer près de sa table. Au retour prenez votre temps à la sortie, c’est dans un petit couloir assez discret. Il y a une chance pour que vous y rencontriez ce type. Après, à vous, improvisez.
— L’émetteur… Je préférerais de beaucoup lui parler sans… sans même parler du passage aux toilettes.
Marc soupira.
— Éteignez l’émetteur… Vous me ferez un compte-rendu.
Mathilde se leva. Son corps était un peu rigide, mais elle fit l’effort de marcher lentement. Son hésitation de direction qui lui fit faire un 90° tout proche de la table cible n’avait pas vraiment l’air involontaire – mais c’était le but.
Une minute plus tard, l’homme au blouson de cuir se dirigea aussi vers le couloir menant aux toilettes. Marc était un peu intrigué du choix de Mathilde. S’il avait bien compris la personnalité de Marie-Claire Chaix, elle aurait probablement choisi le même homme parmi ceux présents… pas très beau, mûr, mais viril et sûr de lui. Mathilde avait-elle agi sciemment compte tenu de son personnage ou bien était-ce vraiment sa ...
... préférence à elle ? Au fond, peu importait.
Marc remit l’oreillette. Celle-ci n’était pas reliée à son téléphone, mais à un récepteur radio. L’émetteur à courte portée – maximum 25 m – était resté en marche, bien caché dans une poche intérieure du sac à main. Il avait prévu cette situation parce que, lui-même, dans la situation de Mathilde, aurait détesté qu’on l’écoute. Il n’aimait pas trop cela, mais à la guerre comme à la guerre.
— Madame, je pense que vous avez perdu ceci, dit une voix grave.
— Oh, merci, j’aurais été bien embêtée.
Apparemment, Mathilde avait enfoncé le clou avec le vieux truc de l’objet tombé de son sac. Restait à espérer qu’elle n’avait pas fait ça avec le précieux téléphone émetteur.
— Je me demandais ce qui intéressait à ce point votre mari sur son ordinateur.
— Question habile, l’ami, pensa Marc, « tu as dû la préparer dès que Mathilde s’est levée ».
— Oh, ce n’est pas mon mari, juste un de mes collègues. Il m’a proposé de venir prendre un verre ici, mais il est chiant, en plus c’est un obsédé, pas moyen de le décrocher de ses petites annonces et de ses sites de cul…
— Ah, la salope, pensa Marc.
— Ce n’est pas votre idée d’un bon moment de détente ?
Lorsque Mathilde répondit, sa voix était plus basse, un brin rauque, sensuelle.
— Les sites pornos, non, je préfère le réel. Jusqu’à maintenant, je ne me suis pas beaucoup amusée.
Le « maintenant » était joliment appuyé. Il y eut un silence prolongé. Marc aurait donné beaucoup ...