Mariage (2) - Histoires de Sexe

Mariage (2)

... façon qu’une femme aime son mari. Nous nous moquions de ces contrats et engagements qui sont souvent grandiloquents et à l’arrivée peu efficace. Surtout, tu sais comme je suis inconstante, flemmarde, et je ne veux pas passer de temps à te dire ce que tu dois faire !

Alors, c’est toi qui devras décider de ce que tu dois faire à chaque instant, pour que je sois satisfaite, ou même que je ne sois ni irritée, ni dérangée. Sans doute la grande majorité de tes actions me sera inconnue et c’est très bien ainsi. Toi, tu devras être tourné en permanence vers moi, ce que je souhaite, que tu me guettes, me comprennes plus que je ne me comprends, me ressente et agisse toujours pour mon confort et ma satisfaction. Sans que j’ai à lister les choses à faire, tu sais bien ce qui me plaît et me déplaît.

En retour, à la moindre contrariété, tu seras puni d’une façon ou d’une autre, mais toujours de façon bien exagérée que tu vives dans la terreur d’une erreur ou d’un manquement. Je n’ai pas envie de te punir tous les jours, cela me casse les pieds ! Par exemple, si un jour tu me tutoies, que je trouve cela mauvais escient, tu porteras le bâillon qui te déforme la mâchoire ...

... pendant une demi-journée. Mais si ton vouvoiement nous met dans une position délicate devant une personne trouvant cela bizarre, idem tu seras puni. A toi de savoir ce qu’il faut faire. Et ce qui est accepté un jour peut être source de punition le lendemain.

Pas besoin de contrat, je suis certaine que c’est clair pour toi. Et c’est officiel, je te prends pour esclave à temps plein, 24 heures par jour. Pour certaines personnes, tu resteras mon mari, mais ce ne sera qu’une posture, finalement comme tu devais t’y attendre.

Voilà, maintenant je suis fatiguée, je vais dormir. Je ne veux plus te voir, va dormir sur la moquette de la chambre en bas. A 7 heures, je veux mon petit-déjeuner préparé avec un jus de citron. Bonne nuit esclave. »

Hagard, je baise ses pieds avec dévotion. Je ne sais ce qui me choque le plus, son discours, ou le fait d’être renvoyé ainsi sans même avoir été libéré. Je ne pourrais pas aller faire de courses demain matin, heureusement, il doit rester des provisions, sinon ce sera sans doute ma première punition. Je prends conscience de la lourdeur de ma soumission, et avec une pointe énorme d’excitation, je réalise que je suis son esclave.