Mariage (2)
Datte: 11/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: angenoir75, Source: Xstory
... arrière. Ce n’est pas cela que je voulais vraiment, je ne crois pas, je ne crois plus. J’ai l’impression d’avoir dessoulé en une fraction de seconde. Je ne supporte plus aucune de ces contraintes, je veux lui montrer toute ma puissance, quel homme je suis. Elle sait tout dont je suis capable.
Et puis son dernier message, dans lequel elle m’écrit que tout cela n’aurait aucune saveur si elle ne savait pas toutes les souffrances que j’endurais pour elle, et que cela lui donne tellement d’idées et d’envies que j’en serais comblé. Et que je le regretterai. Elle termine par me dire qu’elle a envie de moi. Non pas dans son sexe ou son cul, mais à ses pieds, rampante, chienne salope, souffrante, suppliante, lui donnant les pleins pouvoirs. D’un coup, je retrouve le sens, mais je comprends aussi que cette fois-ci, j’ai perdu le contrôle. Et c’est la peur au ventre que je m’enfonce dans ces deux jours d’attente. A moins que ce ne soit le désir qui me torde ainsi l’estomac. Je ne suis plus capable de savoir.
J’entends la porte qui s’ouvre, je suis dans la chambre, j’attends qu’elle arrive, installe tout, couche le bébé, je suis à genoux, tremblant d’excitation, de désir. La boîte s’est ouverte, je n’ai pas osé sortir les clés sans instructions, et c’est en cagoule toujours serrée, le cul déformé par ce plug monstrueux et ma cage toujours et définitivement en place que j’entends le souffle d’air sur mon corps lorsqu’elle rentre dans la pièce. Elle ne semble pas me percevoir, ...
... range quelques affaires, s’allonge sur le lit à sa place, pianote son téléphone. Comment arrive-t-elle à m’ignorer ainsi ? Enfin, elle me fait signe de me mettre à genoux à ses pieds.
Je peux enfin la regarder pleinement au travers des fentes de la cagoule, mon cœur bat si vite, envie de ses lèvres, de sa peau, de la toucher, la malaxer, la caresser. L’idée de la pénétrer de ne me vient pas même à l’esprit. Elle prend plaisir à voir que rien n’a bougé dans mon harnachement, comme si peu de temps s’était écoulé.
« La distance m’a permis de réfléchir, mon petit mari, et d’évoluer dans mes désirs et la façon dont je veux que nous fonctionnons. Tu sais, les conditions que je t’ai imposées pour me marier avec toi, et elles ne vont pas m’aller, au contraire. C’est bizarre, mais l’idée même que tu me pénètres me paraît totalement incongru, il y a une notion de possession et nous sommes bien d’accord que c’est moi qui te possède, totalement. Mais ceci dit, et finalement pour aller dans le sens de ce que tu me disais, tu sais quand tu exprimais ton désir et excitation qu’une femme t’emmène, te prenne par la main et fasse de toi ce dont elle a envie sans tenir compte de toi ? Et bien, ceci dit, c’est ce que je vais t’offrir.
Je serais bien stupide de ne pas en profiter, surtout que tu es beau, que tu me plais, que tu as de l’argent et du temps à m’offrir. Que tu m’aimes à la folie et que j’apprécie très fort ta présence. C’est certain que je t’aime, mais sans doute pas de la même ...