1. Qui fait l'ange fait la chienne (4)


    Datte: 11/11/2019, Catégories: Trash, Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... corps.
    
    Elle ne perdait pas son temps et avait déjà trouvé un prétexte pour adresser la parole à Thibaud. Et il ne la repoussait pas. Il répondait aux avances avec son sourire ravageur !
    
    Je joue des coudes et me voici à côté de la blondasse. Nous sommes toutes les deux devant Thibaud. Hésite-t-il quelques secondes avant de se décider ? Peu importe, c’est moi qu’il choisit ! Un signe explicite et un clin d’œil complice et je suis dans ses bras. Il me roule une pelle, j’y réponds, à pleine langue, m’embouche à Mon Homme avec ferveur, ou plutôt avec une emphase théâtrale étudiée. Puis, les lèvres brillantes de salive, je me tourne victorieuse vers la pétasse déçue. Je toise la pauvre idiote. Thibaud est maintenant dans mon dos, il m’enlace, me serre contre lui. Sa turgescence appuie contre ma croupe. Il imprime à mes hanches un imperceptible mouvement de balancier. C’est très gênant, mais c’est Mon Homme ! Alors je roule du cul contre sa queue. Je la masse et la sens durcir. Je croise à nouveau le regard de la blondasse. Je lis du mépris ! Comme si elle ne s’abaisserait jamais à ce point pour garder un mâle ! N’empêche qu’elle s’éloigne ! Casse-toi, grosse pétasse !
    
    Thibaud ne me lâche pas ! Il a posé ses mains puissantes sur mes hanches ! Il veut que je poursuive mes ondulations lascives ! Et même si ses copains me regardent un sourire vicieux-envieux aux lèvres, même si je suis rouge de honte, je m’exécute, je creuse les reins, accentue mon cambrement, renforce le ...
    ... contact de ma croupe avec le braquemart et le balancement masturbatoire devient encore plus explicite ! J’ondule ainsi et le branle avec mon popotin. J’ai vraiment l’impression d’être une putain ! Mais je suis SA putain ! Toute la différence est là.
    
    — Ça, c’est mon gros cul !
    
    Il a parlé suffisamment fort pour que ses copains entendent. Je me cabre ! J’ai ma fierté ! Il ne doit pas abuser ! Je veux me dérober, mais il me maintient fermement contre lui et insiste :
    
    — Je t’aime ! Mon gros cul à moi ! Rien qu’à moi !
    
    Il m’aime, c’est l’essentiel, non ? Il augmente encore la pression de la turgescence contre mon postérieur. Mon Dieu, comme son désir pour moi est puissant ! Alors, je me soumets. Mais puisque je ne tortille plus du cul, c’est beaucoup moins amusant et il me relâche.
    
    J’ai retenu la leçon. Hors de question de m’éloigner. Pour faire diversion, je propose de payer une tournée. Bière pour tout le monde ? Non, je reste au coca. On commande aussi des tapas. Trop gras pour moi. Je picore à peine.
    
    Et puis, Thibaud m’ayant glissé à l’oreille qu’il était « un peu à sec », j’offre une nouvelle tournée. Ça ne me gênait pas. Au contraire, j’étais contente de me valoriser, à si peu de frais, ses yeux.
    
    Je regarde l’heure. 21 h 43.
    
    Arthur a disparu du paysage. Il a dû partir. J’écoute d’une oreille distraite Thibaud et ses copains. Comment peut-il fréquenter des types aussi mal embouchés ? Un malingre aux cheveux gras, un grand vicelard agité, un petit sagouin au ...