1. Les moches sont les pires des salopes


    Datte: 09/11/2019, Catégories: fh, gros(ses), complexe, laid(e)s, sauna, forêt, hotel, amour, ffontaine, entreseins, Oral fsodo, coprolalie, fouetfesse, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... tandis que je déversais mes laves dans ses entrailles. Elle m’enferma dans une étreinte passionnée d’une force dont je l’aurais jugée incapable. Jamais avant je n’avais eu le sentiment de dispenser autant de liesse.
    
    Je la cajolai longuement, doucement, promenant mes mains dans ses cheveux, sur son visage, son cou, ses bras, ses seins encore gonflés d’euphorie. De petites convulsions l’ébrouaient, laissant deviner les béatitudes que lui offraient ses rêves. Une nouvelle fois j’en conclus que nos piteuses jouissances de mâles vaniteux étaient aux antipodes des délices qui déchaînent et vrillent nos compagnes. Je fus presque jaloux de cette allégresse qui la portait aux nues et qu’il me semblait ne pouvoir que médiocrement partager. Revenant à elle, splendidement défaite par ses émois, elle soupira :
    
    — J’ai cru que tu me ferais mourir du plus agréable des trépas, et déplore d’avoir à ce point perdu toute conscience de ce qui s’est passé.
    
    La soirée se poursuivit en confidences sensuelles, en ivresses câlines, en affectueux dérapages charnels jusqu’à ce que la fatigue générée par tant d’émotions ne nous précipite en un assoupissement aussi profond que radieux.
    
    —ooOoo—
    
    Le samedi et le dimanche furent féeriques mais inénarrables. Il les faut imaginer, à l’instar de notre sonate, se prolongeant deux jours entiers. Au risque de les transformer en saga pornographique, j’en décrirai surtout lesfortissimi, les détonations des percussions, mais en contre-point le dialogue ...
    ... des pianos fut incessant, tantôt allègre et vif, tantôt modéré voire même lent. Je m’en souviens comme d’un orage effréné et fabuleux dont la tempête, par moment, nous éblouit de ses foudres, nous ébranla de roulements de tonnerre sourds et de bourrasques rageuses auxquels succédèrent de suaves zéphyrs. Ce fut un bonheur intense partagé entre l’amour le plus aimable et les flamboyances du sexe les plus vives car ma maîtresse, sachant désormais comment je la percevais, sut abandonner toute inhibition et fausse pudeur. En un seul week-end elle tenta de rattraper les années austères avec une immodestie captivante qui ne cessa de m’étonner.
    
    Les grâces entourèrent notre réveil. Je quittai premier les bras de Morphée et l’enlacement des siens pour la découvrir languide, affichant en la sérénité de son visage le souvenir de nos ébats de la nuit. Je ne pus que convoquer l’Angélique de Rubens(2) pour dépeindre les sortilèges de ce tableau. Ses bras croisés derrière sa tête allongeaient son corps et en cambraient le buste. Ses hanches pleines, à peine vrillées, exposaient un sexe rassasié, tendu vers moi, qui me souriait, dispensant le bonheur de ses rêves.
    
    Je m’étonnai de ne plus la voir grosse ; bien en chair, certes, bien surtout. Son éveil l’étira davantage, tendant l’ivoire de sa peau sur ses appas potelés.
    
    — Que m’est-il arrivé ? De quel philtre as-tu usé pour ainsi m’abuser ? Je me sens si étrangère à moi-même, l’esprit quiet et le corps las et serein. Tous mes membres ...
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