1. Les moches sont les pires des salopes


    Datte: 09/11/2019, Catégories: fh, gros(ses), complexe, laid(e)s, sauna, forêt, hotel, amour, ffontaine, entreseins, Oral fsodo, coprolalie, fouetfesse, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :Trois jeunes gens ont fait le pari de séduire à moindre frais une grosse moche et de coucher avec elle, chacun à une semaine d’intervalle. Les événements ne se sont pas déroulés selon leurs vœux, et seul Loïc est parvenu à la séduire sans toutefois n’en rien obtenir. Elle lui a fixé un rendez-vous où il se rend ce vendredi…
    
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    Le vendredi, très en avance, je me fiais au guidage d’un Mercure électronique pour constater au bout d’une cinquantaine de kilomètres qu’il me menait droit à l’un de ces fastueux relais campagnards, qu’annonçait un grand renfort de panneaux publicitaires qui fleurissent nombreux de nos jours et n’ont d’égal à leur somptuosité que leur prix exorbitant.
    
    Elle m’avait expressément prescrit de ne pas la rejoindre avant l’heure ; ainsi, dès qu’arrivé à proximité, je fis une pause agrémentée d’une courte promenade destinée à me calmer car j’étais aussi anxieux qu’à la veille de mon bac, sans trop discerner ce qui me tendait si intensément.
    
    Elle m’attendait sur le perron et me conduisit immédiatement à la salle à manger tandis qu’on parquait et déchargeait ma voiture. Au cours du repas, elle m’avertit qu’elle s’éclipserait de dix-sept à vingt heures et ne reviendrait qu’au moment du dîner.
    
    Nous passâmes un après-midi languide et crispant en déambulant sur les berges du lac à deux pas de l’auberge. Elle m’enjôla tant de son discours, de ses connaissances que de son sourire, et bien ...
    ... entendu de sa voix. Mes interrogations quant à la suite des événements me laissèrent fort distrait et continuèrent d’alimenter mes appréhensions : elle ne m’avait pas invité ici – en un lieu qui allait absorber toutes ses modestes économies – dans le seul but de me causer aimablement, et je n’ignorais nullement vivre là une simple introduction. De quoi me séparait-elle ? Je la devinais d’ailleurs, elle aussi, inquiète et agitée, dissimulant cet état sous sa volubilité.
    
    Depuis l’épisode où elle s’était enfuie de chez moi, j’avais décidé de lui laisser l’initiative ; mais le fait de découvrir nos bagages dans une même chambre me parut de bon augure. Elle s’éclipsa comme annoncé, et dès qu’elle se fut retirée, je joignis la réception pour ordonner que toutes nos dépenses soient facturées à mon ordre exclusivement. On me répondit : « Mademoiselle Amalia nous a prévenus de votre démarche probable et nous a interdit d’y donner satisfaction, de la prévenir, même, si vous y mettiez trop d’insistance. »
    
    Je ne persévérai donc pas, m’étonnant néanmoins de la déférence avec laquelle on parlait de cette gente demoiselle.
    
    Bouillant d’impatience, je rejoignis le restaurant à l’heure dite. Je venais de m’installer quand une séduisante personne que j’eus bien du mal à reconnaître vint vers moi. Dames coiffeuse, esthéticienne et couturière avaient, pendant l’intermède, superbement rempli leurs offices. Les baguettes raides qui encadraient son visage avaient pris volume et lustre et ...
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