Les moches sont les pires des salopes
Datte: 09/11/2019,
Catégories:
fh,
gros(ses),
complexe,
laid(e)s,
sauna,
forêt,
hotel,
amour,
ffontaine,
entreseins,
Oral
fsodo,
coprolalie,
fouetfesse,
Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe
... à l’avenir.
Il nous fallut quelque temps pour retrouver nos forces et nous refaire une dignité avant de rejoindre, au restaurant, la place où l’avant-veille elle était encore pucelle, ce qu’elle prit un malin plaisir à me rappeler.
— Imagine que nous ne nous connaissions pas, que nous déjeunions à la même table et que je veuille te séduire. Comment devrais-je me comporter ?
— Tu déverserais le contenu de ton sac à main à mes pieds en veillant à y inclure une croix de Lalibela.
— Oui, bien sûr, mais ce ne serait là qu’un piteux remake.
— Eh bien il te faudrait d’abord jouer tes meilleurs atouts, ta poitrine notamment.
— Comme cela ? dit-elle en rejetant la tête en arrière pour mieux bomber son torse et tout en défaisant un bouton de son corsage qui dévoila l’entrée du vallon enchanteur.
— Ces appas, pour éblouissants qu’ils soient, demeurent bien discrets.
Je n’eus pas achevé cette phrase que je la regrettai amèrement, sachant à quelles outrances elle risquait de la porter. En effet, elle déboutonna deux boutons supplémentaires et écarta tant que ce put son décolleté pour exhiber les enchantements somptueux de sa poitrine, dévoilant assez largement les dentelles de son soutien-gorge. J’insinuai ma jambe entre les siennes, retroussant ainsi sa robe puis, dès que j’en eus l’opportunité, portai la main à son genou. À ma grande surprise elle se déroba et pivota pour se tourner de trois-quarts, rendant tout accès impossible.
— Et ces broutilles suffiraient à te ...
... ferrer ?
— Non, j’y ajouterais le battement exubérant de tous mes cils affolés comme un oiseau qui, pris au piège, bat désespérément des ailes, essayant de s’échapper.
— C’est ce que je m’évertue à faire, répondit-elle en me jetant un rapide coup d’œil.
Je constatai alors qu’elle détournait régulièrement son regard, et, le suivant, découvris qu’elle faisait des œillades à un monsieur âgé qui déjeunait à deux tables de nous. Je dis âgé car il devait friser la cinquantaine mais se trouvait parfaitement conservé. Bref, c’était moi qui avais relevé la robe, et c’était ce vieux cochon lubrique qui s’ébaudissait d’un spectacle qu’elle alimentait sans pudeur ni retenue. Elle croisa et décroisa les jambes en veillant à lui exposer les plus vastes perspectives, le plus haut possible. Elle introduisit un doigt dans l’un des bonnets de sa lingerie pour le rabattre quelque peu en même temps qu’elle releva son sein en sorte que le haut de son aréole en déborde et que le téton affleure. J’étais atterré et sans doute rouge de confusion, de courroux et de honte, et hésitais encore quant à la façon de le lui déclarer.
— Tempère tes colères, je t’expliquerai.
— Mais qu’y a-t-il à expliquer ? Tu fais de l’œil à ce barbon, un point c’est tout ! Aurais-tu été sa maîtresse ?
— D’abord cesse d’être méprisant envers lesvieux ; ils ne sont pas plus que les affreuses passibles de tes courroux. Quant à avoir été sa maîtresse, tu dérailles complètement : nul, mieux que toi, ne sait que je ne l’ai ...