Fêtes dans le Sud-Ouest
Datte: 06/11/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
caférestau,
pénétratio,
occasion,
Oral
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... déballé son matériel. Ce qu’il appelle des kiwis, ce sont ses couilles. Je suis verte de rage, mais je rigole quand même en lui disant que je pourrais être sa mère. Il me répond sans se démonter que si j’étais sa mère, il n’aurait pas envie de me baiser tout debout devant les bouteilles. Je le gifle. Il l’a bien mérité. Jacques pense que j’ai un problème et vole à mon secours. Il empoigne le jeune par le col par-dessus le comptoir, le soulève du sol, hurle je ne sais quoi devant son nez et le pousse brutalement. L’homme aux kiwis se retrouve le cul par terre, les couilles à l’air. Un grand éclat de rire accompagne sa chute. Il est vexé. Visiblement, il veut se relever pour venir en découdre. Jacques est déjà passé par-dessus le comptoir. Il le saisit au col et hurle à nouveau. Les pieds du pauvre gars ne touchent plus le sol. Jacques le pose. L’autre doit comprendre qu’il ne faut pas insister. Jacques revient par-dessus le bar et offre un verre au propriétaire des kiwis, sans doute à condition qu’il se calme. Jacques trinque avec lui.
Je viens déposer une bise sur sa joue pleine de sueur pour le remercier. Il me caresse le dos. J’ai des frissons. Au même moment, la femme en face de lui l’attrape par le cou. Elle hurle ; j’entends des bribes. Un truc du genre « On va faire un tour tous les deux après ton service ? » auquel il répond rapidement un « NON » massif, sans se départir de son sourire. J’entends aussi quand il lui dit « J’ai déjà un rancard. » Vexée, elle se fraye ...
... un chemin pour partir. D’autres viennent combler le vide. Bon débarras. Je me demande avec qui il a un rancard…
Cette nuit a passé encore plus vite que la précédente. Les jeunes veulent rester, continuer, mais la réglementation est stricte. 4 h, ce n’est pas 4 h 01. Les chants ont remplacé la musique. C’est interminable, mais je m’amuse de ce spectacle vivant, de cette joie qui transpire, même si quelques-uns ne peuvent plus ouvrir les yeux tellement ils ont bu. Jacques est en sueur lui aussi. Il fait très chaud. Je suis trempée. J’ai peur de prendre mal. Il me regarde, me sourit. Il a l’air heureux. Ses yeux se fixent sur mes seins. Encore. Autant hier en début de soirée je le trouvais con, autant ce soir, alors que la fête est finie, je le trouve attirant, séduisant. Et puis il a volé à mon secours. C’est un gentleman. Un étranger qui danse comme lui toute la nuit en servant des verres, ce n’est pas un étranger comme les autres. Mais je suis une femme fidèle. Il faut savoir résister aux tentations. Et puis de toute façon il a un rancard…
Il est 6 h 30 quand enfin nous pouvons ranger. La police municipale a fait partir les récalcitrants.
Tout est rangé. Je n’ai pas envie de partir, pas envie de rentrer. Jacques tourne en rond. Il me regarde, puis fuit mon regard. On dirait qu’il veut me parler mais qu’il n’ose pas. Il ne reste plus grand-monde. Je me décide à aller le saluer et à partir. Il semble pétrifié. Son regard est sombre. Il me fait une bise, et au moment de ...