1. Fêtes dans le Sud-Ouest


    Datte: 06/11/2019, Catégories: fh, fplusag, caférestau, pénétratio, occasion, Oral Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... mais pas trop, jolie malgré son âge… Moi aussi je connaissais tout le monde. Il arrivait que je me demande si ma vie allait se résumer à ça, comme le poisson rouge doit se demander s’il n’est pas déjà passé là. Plusieurs fois. Puis la vie reprenait ses droits et je me disais que c’était ça la vie, la vraie vie.
    
    Que ce mec que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam ait pu faire une remarque sur mes seins et s’introduise par effraction dans mes rêves m’avait un peu retournée. J’avais eu des pensées salaces, et j’en rougissais toute seule tellement ça ne me ressemblait pas.
    
    Nous allons passer une seconde nuit au bar.
    
    Le village est une fourmilière où nous sommes au cœur. Nous nous affairons à préparer tout ce dont nous avons besoin. Jacques est une force de la nature ; il soulève les fûts de bière comme s’il s’agissait de plumes. Il va vite et précis. Il ne demande pas comme hier où on range ci, où je dois mettre ça. On dirait qu’il a fait ça toute sa vie. Les autres serveurs sont, comme moi, admiratifs.
    
    Voilà. Tout est prêt pour le rush. Nous sommes sales comme des peignes. Il est temps d’aller se rafraîchir et de mettre nos tenues pour la soirée avant de dîner et d’attaquer pour une nuit de folie.
    
    D’autres ont terminé avant nous et ont pris d’assaut l’unique douche qui se trouve au fond du bar. En attendant notre tour, nous reprenons avec Jacques notre discussion de la veille. Il est très tactile, pose une main sur mon bras quand il me parle, remonte sur mon ...
    ... oreille une mèche rebelle, m’effleure la joue. Ce garçon m’intrigue. Ses manières sont familières sans être vulgaires ou déplacées. Je résiste aux émotions que me procurent sa nonchalance. J’aime son contact. Ça me trouble et ça m’agace en même temps. Je préférerais de loin pouvoir dire que je déteste ça, mais j’ai envie qu’il continue.
    
    Des gens que je connais, devant ou derrière le bar, nous regardent discuter. Ils doivent voir qu’il me touche comme si j’étais une vieille copine ; ils doivent voir aussi que je me laisse faire, que je ne recule pas quand il s’approche. Je devrais en être gênée, mais au contraire j’en ressens une drôle de sensation, troublante, envoûtante, comme si un fluide sortait de sa main et se propageait dans mon corps tout entier, de là où il me touche jusqu’à la pointe de mes orteils.
    
    Il me parle de la nuit précédente. Il adoré l’ambiance. Il ne connaissait pas ces fêtes. Il est Parisien, ici pour aider le cafetier qui est un lointain cousin par alliance. Dans sa région, il n’y a plus de bals en raison de la violence. Ici, tout est plus facile ; il est ravi d’avoir vécu ça. Il me parle de la femme qui dansait devant lui hier soir, qui l’allumait. Ça le fait rire. On ne se connaît pas, mais il me parle quand même comme à une vieille copine. Il me décrit les seins de la femme, me dit qu’il aurait bien touché un peu pour voir si c’était aussi doux que ça en avait l’air. À chaque fois que j’entends un homme sortir une blague graveleuse, je suis choquée. ...
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