1. Fêtes dans le Sud-Ouest


    Datte: 06/11/2019, Catégories: fh, fplusag, caférestau, pénétratio, occasion, Oral Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... Ah. Martine. Et toi ?
    — Jacques. On peut se tutoyer ?
    — Évidemment ! C’est la fête, dis-je tout sourire.
    — Alors bouge-toi !
    — Connard !
    — Merci !
    
    Non mais, j’y croyais pas… Ce Jacques que je ne connaissais même pas se permettait de me donner des ordres. Quel toupet !
    
    — Madame, Madame ?
    — Ouiiiii ? Encore une tournée ?
    — Non. Vous avez de jolis seins.
    — T’es gentil, mais je pourrais être ta mère.
    
    Je suis sortie du bar pour me diriger vers les toilettes, presque honteuse. Devant le miroir, j’ai compris. Je n’aurais rien eu, c’était pareil. On voyait clairement la forme de ma poitrine. J’ai tenté d’éponger l’eau et l’alcool, pour un résultat très relatif. Il a bien fallu que je retourne bosser, et tant pis. Et l’autre, là, qui me disait de me bouger : est-ce que ce n’était pas juste pour approcher de moi et voir mes seins de plus près ?
    
    Quand je suis arrivée, Jacques virevoltait derrière le comptoir pour servir ses clients et les miens. Sympa, quand-même. Je l’ai remercié.
    
    La soirée a passé très vite, et à 4 heures toutes les musiques de tous les bars du village se sont arrêtées en même temps. Nous devions attendre que tous les fêtards soient partis pour aller ranger les bouteilles et nettoyer un peu. Pause clope, pause qui sentait presque la nostalgie tellement nous nous étions amusés ce soir-là.
    
    On pouvait maintenant se parler sans hurler. Jacques, encore tout excité et des étoiles dans les yeux, m’a dit à quel point il avait adoré cette soirée, ...
    ... l’ambiance, les jeunes qui font la fête, et mon sourire. J’étais étonnée qu’il me fasse un compliment aussi simple. Flattée aussi. Quand il a ajouté « J’aime bien aussi tes petits seins », c’est parti tout seul. De toutes mes forces, je lui ai envoyé un coup de poing dans l’épaule à m’en faire mal à la main. Il a éclaté de rire. Moi aussi. Nous sommes restés à discuter au moins une heure en attendant que la place se vide, parlant de tout et de rien, des gens que nous avions vu ce soir-là, de la femme qui dansait devant lui et qui lui demandait de jeter des glaçons dans son chemisier, de cette autre femme qui lui avait tendu un papier avec son 06. Puis nous avons rangé, et nous sommes tous allés dormir. Le lendemain, ce serait encore plus animé.
    
    À 17 heures pétantes j’étais là, sourire aux lèvres, prête pour une soirée qui s’annonçait chaude à tous points de vue. Une température estivale, un air fort humide et une tension festive qu’on sentait déjà dans le village. Jacques était déjà là, souriant, affable. En le voyant, j’ai repensé à mes rêves agités durant ces quelques heures de sommeil. Quand mon mari a quitté le lit vers 10 heures, j’ai tendu ma main pour le toucher. Mais dans ma tête, ce n’était pas lui : c’était Jacques. Il avait occupé mes rêves. Ça m’a fait sourire quand il est venu me faire la bise. Je n’avais jamais trompé mon mari, et je n’en avais pas même eu la tentation. Connue de tous dans le village, j’étais la femme parfaite, disponible et serviable, curieuse ...
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