Rencontre à Lille
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
ff,
jeunes,
inconnu,
fépilée,
amour,
volupté,
Oral
init,
Auteur: Ariane, Source: Revebebe
... voir, lui murmurai-je.
Nous passâmes une heure, deux heures, je ne sais plus, à nous embrasser, allongées côte à côte sur la moquette épaisse de mon petit studio. Ses yeux glissant sur les miens et les miens découvrant avec délice un ventre ferme, invitation aux caresses et à venir y nicher sa tête, une poitrine fière et arrogante, j’avais réussi à lui enlever son top, découvrant une paire de seins à peine cachés par un soutien-gorge arachnéen. Sa peau avait un goût de noisette, un grain fin et mat. Son corps était une invitation aux caresses. Ce fut un ballet, découvrant ses grains de beauté, mes mains, ma langue, mes yeux prirent les mesures du haut de son corps, de ses courbes. Je suis tactile, j’ai de longues mains fines. J’aime la sensualité qui se dégage des mains. Et, sur ce corps, je me sentais comme un sculpteur qui prend ses mesures et savoure l’harmonie des proportions. Nous étions toutes les deux allongées à moitié nues sur la moquette en train de goûter le plaisir de se découvrir.
Sa main glissait le long de mon ventre, ses yeux mutins me fixaient alors qu’elle venait de prendre possession de la fermeture de mon jean. Il était près de deux heures du matin, j’étais dans un état d’excitation indicible. Soudain, l’interphone se mit à sonner de façon si insistante que je dus me résigner à m’extraire de ses bras.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— C’est nous, tu révises à cette heure ? Je croyais que tu devais te pieuter tôt ? T’aurais pu venir avec nous ! On peut ...
... monter ?
Panique à bord !
— Non, j’allais me coucher !
Sophie était venue se lover contre mon dos, ayant la ferme intention, pendant que je poursuivais cette discussion, de me mettre nue… Nos ombres devaient se découper sous la fenêtre, j’atteignis l’interrupteur en me contorsionnant.
— Hé, il y a Olivier sur le trottoir d’en face qui me dit que tu n’es pas seule ! Petite cachottière… C’est qui le mec ?
— Babette, t’es lourde, rentrez vous coucher, on en parle demain, OK !
Et je raccrochai.
— Tu ne mets pas de culotte toi, me glissa Sophie, amusée, dans un murmure.
— Je n’ai pas eu le temps, tu m’as prise au dépourvu !
J’étais nue en train de me faire pétrir les fesses par ses doigts agiles, mes mains reposant sur la porte, ses seins plaqués contre mon dos, son parfum et son souffle m’envahissant. Ses mains glissèrent vers mon sexe humide.
— Tu me tues, là.
— J’adore te tuer de cette façon, ma belle.
Son pouce trouva mon clito gonflé, proche de l’implosion. Je m’abandonnai sans pudeur. Je me retournai et nos bouches se soudèrent. Je la revois s’agenouiller et me souviens du contact de sa bouche sur mes lèvres, sa langue glissant entre elles, les écartant, cette caresse, ses doigts m’ouvrant, m’écartelant, et ce plaisir qui montait jusqu’à ce que sa langue appuie sur mon clito et que je parte dans un orgasme à couper le souffle.
Mes jambes cédèrent et je me retrouvai allongée, exsangue, essayant de recouvrer mes esprits, mon corps cherchant le ...