Les années d'internat
Datte: 02/11/2019,
Catégories:
ff,
jeunes,
école,
douche,
volupté,
init,
journal,
ecriv_f,
Auteur: Patricia, Source: Revebebe
... bloc éclairé ; les chuchotements et les rires étouffés se font plus nets… Cachées dans la pénombre, nous distinguons maintenant deux élèves de prépa sous la douche. Clémence s’est collée contre mon dos, penchant sa tête par-dessus mon épaule.
Les deux élèves sont nues, je reconnais Sophie de X*** et Anne Y***. Deux amies, parmi les meilleures élèves d’hypo-khâgne… Non seulement elles sont nues, ce qui semble normal sous une douche, mais elles s’embrassent… Sous le jet, entre les mèches de cheveux noirs entremêlées, leurs lèvres sont soudées… Tout à leur plaisir - car visiblement c’est de cela qu’il s’agit – elles ont fermé les yeux, leurs mains se caressent, se palpent, s’explorent… seins, fesses, épaules, poitrines écrasées… leurs mains s’infiltrent entre les cuisses… toisons mousseuses, à peine entraperçues… plaintes silencieuses couvertes par le bruit de l’eau qui s’écrase sur le carrelage blanc…
Je sens le souffle de Clémence au creux de mon épaule, son haleine tiède, fruitée… ses petits seins s’enfoncent dans mon dos… je passe mon bras par-dessus son épaule et l’enlace… elle ne bouge pas… nous savons, confiantes, qu’il va se passer quelque chose d’important, d’inévitable…
Sous nos yeux, les deux élèves semblent emportées dans un délire de sensualité… Rien ne semble pouvoir les arrêter. Sophie s’est agenouillée aux pieds de sa camarade qui, dos au mur, a relevé une jambe, appuyant son pied sur le carrelage de la paroi opposée… Instinctivement, ma main caresse ...
... l’épaule de Clémence… Je devine les conséquences de ce geste, mais n’en ai pas une totale conscience… Dans mon cou, les lèvres de Boutchou effleurent ma peau moite… Un premier baiser, léger comme un vol d’abeille… Ses lèvres butinent la peau tiède de mon cou à la lisière du col de ma chemise de nuit… Nous savons que nous venons de franchir un cap dans nos relations, cela était inéluctable… Bien sûr, ces sept années d’amitié, de confiance, de complicité trouvent naturellement leur expression dans ce désir qui se noue au creux de nos ventres, qui pousse maintenant dans nos reins… Je tourne lentement la tête vers elle… Instants sublimes avant que nos lèvres se frôlent pour la première fois…
Ô temps, suspends ton vol !
Et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Les vers de Lamartine, étudiés l’après-midi même, s’incarnent… Ma main coule le long de son dos, tandis que nos lèvres se goûtent… La pointe de sa langue suit délicatement le tracé de mes lèvres avec la légèreté d’un pinceau d’aquarelle… Mes doigts qui ont saisi un pli du coton relèvent lentement la chemise de nuit… Ma main empaume la courbe callipyge… Peau duveteuse comme celle des pêches d’août.
Clémence a à peine frémi lorsque ma main s’est posée sur ses fesses… Ses seins se sont imperceptiblement écrasés contre ma peau, j’en sens les mamelons fermes et pointus sous le linon… Nos langues maintenant se caressent, s’aspirent, ...