Aurélie 8
Datte: 01/11/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Grandpervers, Source: xHamster
... un bâillon-boule qu’elle introduisit dans ma bouche et boucla derrière ma nuque. Enfin, elle s’empara d’un bandeau et m’aveugla.
Ainsi, me dit-elle, tu perdras toute perception du temps. Qu’en penses-tu, Cybèle ? Que je suis bête, tu ne peux répondre. Toutefois, si tu le désires, tu pourras toujours te libérer. Au- dessus de ta main gauche, il y a un petit boitier. Touche-le ! Voilà, c’est ça. Tu sens le gros bouton ? Il te permet de libérer ta main. Tu pourras ensuite te détacher. Toutefois, sous peine de punition sévère, je te conseille fortement de ne l’utiliser qu’en cas d’urgence. Compris ?
Ne pouvant articuler un mot, je hochai la tête, en signe de compréhension. J’entendis alors Véronique quitter la pièce. Je l’entendis aller et venir dans l’appartement, puis la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. J’entendis la clef tourner dans la serrure et le silence se fit. J’étais seule, bâillonnée, aveugle et attachée, jusqu’au retour de ma maîtresse. A moins que j’utilise le dispositif. Dans ce cas, je serais punie et je savais que la sévérité de ma maîtresse n’était pas feinte.
Combien de temps passais-je ainsi, me posant la question ? Je ne sais. Toujours est-il, qu’au bout d’un moment, je me sentis couler. La situation m’excitait. Une fois de plus, j’avais la preuve de ma dépravation. Je décidai donc de résister et d’attendre le retour de ma maîtresse. L’immobilisation, dans le noir, dans le silence presque complet était une torture qui m’excitait, me plaisait. ...
... Je finis par m’endormir.
Quelle heure pouvait-il bien être lorsque je m’éveillai ? Impossible de le savoir. Combien de temps avais-je dormi ? Même réponse. Je tâtai au-dessus de ma main gauche. La présence du dispositif me rassura et j’attendis. J’avais mal aux fesses, d’être ainsi, sans bouger, et je me trémoussai, afin de faire travailler mon postérieur.
Les heures s’étiraient, interminables. Sans aucun repère, je trouvais cette torture bien plus dure qu’une fouettée. La torture n’était pas physique, mais psychologique. En même temps, cette immobilité forcée m’excitait au-delà de ce que je pensais. J’avais tout le temps de me remémorer toutes mes dépravations passées et me projeter dans le futur.
J’avais perdu toute notion de temps, lorsque j’entendis la porte s’ouvrir.je sursautai, non pas à l’ouverture mais lorsque les pas s’approchèrent. Il y avait deux personnes. Si je reconnu le pas de ma maîtresse, j’ignorais à qui appartenait l’autre. Sans doute à un homme, puisqu’il m’avait semblé plus lourd. J’entendis une ceinture se détacher, une fermeture éclair descendre, des chaussures tomber, le glissement du pantalon sur les cuisses, suivi du sous-vêtement. J’allais être baisée, cela ne faisait aucun doute, et par quelqu’un que je serais bien incapable de reconnaître, aveuglée comme je l’étais. D’autant plus que celui qui s’était déshabillé ne prononçait pas un mot.
Tout à coup, je sentis un poids monter sur le lit, se placer entre mes cuisses disjointes. Deux ...