1. Le miroir à trois faces


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fff, hplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, intermast, Oral init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    ... d’intimités plus profondes ? Oh on n’a pas envoyé de préavis. Les yeux rivés sur le visage de Stéphanie, on soulève l’élastique à la taille. On plonge dans la culotte parce depuis un moment, on sent le ventre se creuser et les jambes s’ouvrir. On fait alors la main toute petite… et on la retire en regardant béate le fil gluant de cyprine qu’on s’amuse à étirer entre deux doigts avec des lenteurs calculées.
    
    — Ta jouvence demoiselle. Goûte ! Très envie de te voir sucer ta substantifique moelle. Savoir ce que toi, tu ressens à ce petit goût âpre et miel. Est-ce que ça n’inspire pas l’amour ?
    
    Il a fallu quand même un « ouvre la bouche » appuyé pour qu’elle veuille bien obtempérer.
    
    — Oh mais quel air consterné…
    — Tu ne le diras pas ?
    — Tsss… quelle idée !
    
    Au-delà des saveurs diffuses, il y a ces moments qui ont un goût d’éternité. Combien de fois les doigts se sont-ils insérés entre quatre lèvres avant de revenir étirer l’élastique ? Madame prenait son plaisir dans la durée. Elle observait Stéphanie comme si le battement d’aile d’une mouette allait décider d’une perturbation aux antipodes. J’ai l’extrême orgueil de me croire clairvoyante, mais que pouvais-je faire sinon tomber comme souvent dans tous les panneaux ? La transmission des pensées dans ces cas, est ce que l’éternuement est au rhume de cerveau : difficile d’y échapper. Et lorsqu’il se manifeste, on a le nez qui démange encore plus. Un « alors Vanessa ? » sans concession vint rompre le silence.
    
    °°°
    
    À ...
    ... partir de là, toutes les philosophies transcendantales et la mécanique quantique me donnèrent une furieuse envie de me remettre en condition, c’est à dire « à poil » selon l’expression non épurée. Les injonctions un peu foireuses, le touche-pipi à-la-va-vite du début de soirée prenaient soudain des allures infiniment plus pragmatiques. Après tout, on peut bien de temps en temps s’en remettre à ses concupiscences (oh ce mot !) Elle me regarde, Margrit. Pas incrédule non. Disons… confondue. Elle doit penser que voir une greluche potentiellement blonde se décoller enfin de la tapisserie et se montrer telle qu’elle est ne gâcherait pas le paysage. Et la perfide en rajoute.
    
    — Pourquoi ne pas juste dire que tu es lesbienne ? Il me semble que ce serait plus simple. À défaut d’être militante LGBT, tu es une lesbienne qui devrait sortir pour de bon du placard et cesser de critiquer le mariage gay, tu ne crois pas ?
    
    Maîtriser ses impatiences quand l’adrénaline picore la peau du ventre comme le feraient une multitude de petites aiguilles tient plus du prodige que d’un choix délibéré. L’envie de toucher devient lancinante. Infiniment plus pernicieuse que l’étaient les ficelles de la première heure. Alors laisser aller. Ne plus entendre que le chant des sirènes, quitter une nouvelle fois le short, puis le slip et le chemisier dans l’ordre. Éviter tant qu’à faire les lenteurs facultatives accolées à l’exercice… se montrer naturelle quoi !
    
    Une provocation pour le fun, me disais-je ...
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