1. Le miroir à trois faces


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fff, hplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, intermast, Oral init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    Un miroir presque sans tain dont l’une des faces n’est que le reflet de circonstances patinées par le temps (pour plus de détails, cf. n° 15001 – La robe chamarrée). C’est aussi – tant s’en faut – l’enchaînement de quelques apartés venus s’y greffer sous la forme de confidences sur oreiller. Certains y verront une suite que la retenue ou l’âge de raison aurait éborgnée, d’autres trouveront plus prosaïquement une réponse tardive à leurs MP’s.Le souci d’équité – qui reconnaît le droit de chacun de s’exprimer – impliquait toutefois d’y associer deux facettes. De celles qui auraient pu traduire le ressenti de l’aînée et celui de la cadette si l’envie leur avait pris et si Revebebe ne leur était pas étranger.C’était ainsi à l’été 1111, peu après la grande migration des Huns vers les rivages du sud et quelques aléas qui avaient poussé mon radeau vers l’île du Levant. Un soir après le dîner.
    
    Les personnages :
    
    Margrit : la tenancière de l’auberge ;Stéphanie : la fille de papa-maman ;Vanessa : votre servante.Dans la chambre de Margrit, après une tentative de séduction manifestement ratée.
    
    — Hé moiselle, tu ne vas pas prétendre que tu as sommeil.
    — Bien sûr que si. Ou plutôt non.
    — Alors c’est quoi ce soudain…
    — Non !
    — Attends, c’est pas ce que tu crois. Laisse-moi t’expliquer ce…
    — Non !
    
    Dire que je n’attendais pas une réaction de Margrit à la suite de l’inopportun « bon ben… sur ce, je vais me coucher », assené par une Stéphanie toute surprise de son effet serait ...
    ... s’asseoir sur la logique.
    
    Dès mon arrivée à l’auberge quelques jours auparavant, je m’étais faite aux allures maîtresse-femme de notre hôtesse. Lesbienne certes, mais aussi dominante rompue aux petits revers depuis les décennies, elle n’est pas de celles qui s’en laissent conter sans trouver la répartie.
    
    Elle avait formulé l’idée de l’essayage de la petite robe après le dîner. C’est elle aussi, à n’en pas douter, qui avait soufflé à papa-maman l’exceptionnelle interprétation de Verdi au festival d’Aix ce soir-là.
    
    — Fais comme tu veux ma chérie. Mais ne viens plus me demander comment te dépatouiller des mecs trop collants sur les plagettes, n’est-ce pas !
    
    Au point où en est la soirée, la manière abrupte ne peut être une fin de non-retour, m’étais-je dit empreinte d’une conviction presque sans failles. Le geste qu’on arrondit, la bouche en cul de poule et un éclair de malice dans les yeux finissent toujours par ébaucher la surenchère sur un fond de tendresse. Cette soudaine saute d’humeur de notre demoiselle ne pouvait être qu’un point d’orgue. Seule la durée est à la libre appréciation de l’instrumentiste. Il fallait composer.
    
    Dressée sur ses ergots devant l’armoire en bois des îles, mademoiselle faisait celle qui n’entendait pas. Pressée apparemment de remonter son slip et de renfiler à la hâte la petite robe neuve objet de toutes les convoitises… frêle et unique rempart à portée de main. Sa jupette et le caraco du début de la soirée, elle les récupérerait dans ...
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