1. Le miroir à trois faces


    Datte: 16/03/2018, Catégories: fff, hplusag, jeunes, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, intermast, Oral init, Auteur: Anophèle, Source: Revebebe

    ... quitte ta robe en commençant par le bas. Lentement, un peu comme tout à l’heure.
    
    On ne dit mot. On se demande si l’injonction est du lard ou si elle va virer cochon, mais on s’exécute. Par fierté et pour montrer qu’on ne se défile pas devant le principe établi d’un jeu bête et méchant. On rit aux flagorneries, on se laisse tourner dans un sens, retourner dans l’autre, mais on la relève, la robe. Et on maintient le bas des deux mains autour de la taille, sans se douter qu’à la jonction de l’aine et de la cuisse, la bordure d’un slip jaune et noir s’est bêtement déplacée, insolente sous les contorsions.
    
    — On ne t’entend pas Vanessa. Serait-ce la chaleur qui te laisse sans voix ?
    
    Le trouble naît parfois de la simple direction d’un regard. Je me rendais compte que l’insouciance est l’un des rares sentiments qui puisse inspirer nos élans par réflexe spontané. Ne pas disposer d’arguments pour s’en défendre a ses bons côtés. Elle est décidément trop tentante la petite.
    
    Margrit me dévisage de cet air que rien n’affecte. Parce qu’elle a le sens du concret, Margrit. Le sentiment d’être auscultée dans mes pensées m’électrise. Elle sourit à la duplicité. Les mains qu’on enfile de chaque côté dans l’échancrure à hauteur des aisselles seraient-elles l’invite amicale d’une porte entr’ouverte ?
    
    Le long cheminement des doigts qu’on devine sous la soie, tout en petits cercles, s’ingénie à maintenir l’embrouille. Les mains pourtant se retirent, s’affairent à dénouer le mince ...
    ... ruban qui retient encore le haut autour du cou. Elle laisse faire, Stéphanie. Penche la tête et regarde sans sourciller le tissu glisser le long des bras. Enfin, elle se décide d’enjamber les derniers pans tombés sur ses chevilles. Incidemment, on s’essaie dans la foulée à remettre un peu le slip en place et on attend. Margrit renchérit d’un signe de la tête. Dubitative, l’air refais-le-me-le.
    
    — Je l’ai quittée… C’est ce que tu voulais, non ?
    — Oh mais je ne veux pas que ça.
    
    Un « tourne-toi-regarde-moi » incisif vient ponctuer le débat. Elle saisit Stéphanie par le bas des reins, se plaque contre elle et dans l’étreinte un peu confuse, écrase sa bouche sur celle de la petite. Surprise, demoiselle cherche à se dégager, émet des « mmm » étouffés et se tortille. Mais réalisant qu’elle est maintenue, elle finit par s’abandonner.
    
    La manière intempestive, avec pour seule finalité de provoquer les inerties m’inquiétait. Étrange façon de gérer les situations lorsqu’on les sait instables. Je suis plutôt contre, mais ma nature conciliante voulait éviter les vagues. À voir les réactions, je me dis que ma sensibilité m’égarait : une Stéphanie à peine embrouillée s’essuyait mollement la bouche et s’extirpait de l’embrassade avec le sourire. Elle goûtait ce soir à peu près la même allégeance qu’à ses réveils d’alors…
    
    — Eh bien tu vois ! Est-ce si difficile ? demande Margrit euphorique qui n’en n’attendait pas tant si tôt.
    
    Elle l’enlace encore. Cette fois avec l’extrême ...
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