Ta femme mise à nu (partie I)
Datte: 21/10/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
Oral
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
tutu,
lettre,
extraconj,
Auteur: Le Messalinien, Source: Revebebe
... saisit un paquet de cigarettes de son sac, en prit une et l’emmena gracieusement se fixer au coin de ses lèvres. Je lui fis remarquer un écriteau interdisant de fumer dans le jardin.
— Il n’y a pas de transgression sans interdit, me répondit-elle en faisant crépiter la pierre de son briquet.
Je l’approuvai en me munissant à mon tour d’une cigarette. Et puis nous avons parlé de tout. Sauf de toi. De ses élèves et de leur indiscipline. De mes contrats intermittents et de mon manque de passion. De ma jeunesse et de la sienne. De notre haine des donneurs de leçons et de notre amour du dilettantisme. Je me faisais une spécialité de provoquer son petit rire délicieux en détournant ses propos, en usant d’autodérision ou de tout autre chose qui puisse la lier à moi. Elle approchait toujours plus son corps, son visage, ses seins, du centre de la table et elle tirait de temps en temps sur sa jupe, ce qui n’avait strictement aucun effet pour recouvrir ses cuisses nues. Elle engagea ensuite la conversation sur la soirée passée ensemble.
— Je suis désolé, me dit-elle. J’étais complètement saoule, je crois.
Qu’elle soit désolée me peinait plus que cela ne me rassurait.
— Enfin, je ne sais même pas de quoi je dois m’excuser, reprit-elle. Car le pire c’est que je ne me souviens plus de rien de cette foutue fin de soirée.
— T’inquiète, que je lui dis après une seconde d’étonnement. Il ne s’est rien passé de grave et tu n’as à t’excuser de rien. Sois tranquille.
— N’empêche ...
... que c’est vachement frustrant de se souvenir de que dalle !
À la moue que je devais tirer malgré moi, elle reprit :
— Je ne me souviens pas de la fin de soirée et pas du retour. Je ne me souviens de rien… excepté de m’être réveillée et de t’avoir croisé en chemin, dit-elle avec son sourire en coin, un brin vicieux.
— Alors c’est peut-être à moi de m’excuser, que je réponds après un silence.
— De quoi ? De m’avoir reluquée en long et en large ou de ne pas avoir daigné en profiter ?
Là, elle m’a soufflé ta bru et, comme pas un son n’était sorti intuitivement de ma bouche, elle reprit l’avantage :
— Tu vois : toi aussi, tu n’as à t’excuser de rien.
Son sourire illuminait son visage. Pour botter en touche, j’ai pris la première chose qui me soit venue à l’esprit :
— Ça fait longtemps que t’es avec T. ?
— Huit mois. Et toi, ça fait longtemps que t’es seul ?
— Une éternité.
— T’as raison. Il n’y a rien de plus précieux que la liberté.
On s’est regardé un moment en silence puis je lui ai demandé :
— T’aurais fait l’amour avec moi samedi soir, si T. n’avait pas pioncé dans la pièce d’à côté ?
— Pourquoi ? Parce que je t’ai tripoté le sexe, tu crois que je voulais coucher avec toi ? Tu te plantes, mon beau : si j’en avais envie, c’est pas T. qui m’aurait dérangée. Je sais faire des merveilles même en silence, crois-moi.
Ses yeux bleus me fixaient intensément et son sourire flottait toujours, énigmatique, entre ses joues moelleuses. Avant même que je ...