Philosophie du plaisir (3) : la philosophie de Sade.
Datte: 18/10/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... disciples (voir « Philosophie du plaisir (1) : Epicure », paru le 24 août 2019), ais-je été « sadique » sans le savoir, vis-à-vis de mon entourage et dans mes pratiques sexuelles ?
S’agissant de mon comportement envers mon entourage et en particulier mes conjoints, plusieurs commentaires de lecteurs sur un texte récent (« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle : du candaulisme à l’adultère (1) », paru le 27 octobre dernier) m’ont fait réfléchir.
Je reproduis l’extrait qui m’a le plus le plus frappé, quand un de mes plus fidèles lecteurs, avec qui j’ai beaucoup échangé, écrivait : « je me dis que pour être candauliste il faut aussi être masochiste, aimer inconsciemment se faire faire mal. D’après moi, aussi pour être mariée à un candauliste, il faut aussi être sadique, aimer inconsciemment faire mal. En étant masochiste un candauliste reçoit sa récompense dans les affronts qu’il reçoit facilement, voir normalement de sa conjointe. »
Je n’avais jamais vu les choses ainsi. Mariée à un candauliste, lui offrir mon plaisir avec d’autres répondait à la fois à ce que voulait Philippe et à ma nature d’hypersexuelle. Ceux qui ont suivi notre parcours se rappellent qu’il s’est écoulé sept années avant que je ne cède aux fantasmes candaulistes de mon compagnon et ce dans des conditions particulières, puisque c’est Philippe qui avait mis sur ma route un fauve nommé Rachid.
Depuis cela s’est reproduit tant de fois, pour son plus grand plaisir et le ...
... mien. J’ai souvent raconté ces scènes où ma jouissance est décuplée par la présence, les encouragements, les baisers de mon mari. Je lis dans son regard notre complicité profonde. Je le fais pour moi, bien entendu, parce que je suis hypersexuelle, mais aussi pour lui. J’ose dire que je le rends heureux en lui offrant mon plaisir
Je n’ai donc jamais voulu lui faire mal, tout en étant consciente de la souffrance que je lui ai infligée quand j’étais la femelle de Rachid, l’épouse d’Hassan et, plus récemment amoureuse de N. au point d’aller vivre avec mon amant. Pas davantage que je n’ai voulu faire de mal à la pure Agun, que j’avais abandonnée par la même occasion. J’en reparlerai prochainement, pas parce que je l’ai promis, mais parce que j’ai besoin de « solder » cet épisode douloureux de notre parcours à moi et à Philippe, à moi et à Agun.
Alors, oui, même si je ne l’ai pas voulu, ce lecteur a raison : on peut être sadique sans le vouloir et même sans s’en rendre compte et il appartient aux proches, en l’occurrence Philippe et Agun de marquer le signal des limites à ne pas franchir, de ne pas tout accepter par amour, comme ils l’ont trop souvent fait. Je suis, nous sommes décidés à ne pas renouveler ces graves « sorties de route » qui ont failli fracasser notre amour et notre famille.
De même j’ai réalisé, bien longtemps après, combien j’ai été injuste, cruelle, méchante, odieuse envers ma mère avec laquelle j’ai été en conflit parce que mon complexe d’Electre faisait ...