Le dîner du 14 juillet
Datte: 06/10/2019,
Catégories:
fh,
2couples,
jeunes,
extraoffre,
danser,
fête,
amour,
jalousie,
noculotte,
pénétratio,
nostalgie,
Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... suis trouvée alors collée contre Marion, seins contre seins, bouche contre bouche, et nos hommes nous prenant par derrière, tantôt l’un tantôt l’autre car ils faisaient le tour du lit, leur bâton bien raide, et toujours avec le même plaisir pour moi, et les yeux chavirés pour elle. Pour la première fois, j’embrassai une fille ! J’ai recommencé plus tard, et nos bouches avaient le goût des spermes de nos hommes, mêlé à celui de nos cyprines.
Nous n’avons pas beaucoup dormi. Un peu quand même, sans bien savoir entre quels bras nous nous abandonnions. Le 14 juillet étant un jeudi, nous sommes restés ensemble le lendemain. Il y eut encore des moments de bonheur, et cette folie de vouloir être à quatre dans la baignoire… Je pensais qu’il nous serait possible de vivre ensemble. Je croyais aimer ces deux garçons autant l’un que l’autre. Une mère aime bien tous ses enfants, on peut bien aimer deux hommes à la fois, pensais-je.
Le soir Olivier a dit que quatre dans le même lit, ce n’était pas « rationnel ». Il a dit : rationnel… Si bien que je suis allée avec Julien dans la chambre d’amis. Olivier et Marion se sont enfermés dans la salle de bains. Nous les y avons remplacés ensuite. J’ai savonné le corps de Julien, il a fait de même pour moi mais je pensais à Olivier qui était avec Marion. Nous avons rejoint la chambre d’amis. J’avais l’impression d’être en visite. Nous avons entendu Marion gémir. Elle a demandé à Olivier d’y aller plus fort, de la défoncer. Elle lui a dit : ...
... défonce-moi ! Puis elle a soupiré que c’était bon, si bon…
Nous avons baisé, bien sûr, Julien et moi. Je me suis endormie dans ses bras mais au petit matin, j’étais au bord du lit, j’avais dû avoir trop chaud. Il me tournait le dos. Nue, j’ai fait le café. Alors que Julien dormait encore, Olivier et Marion sont venus me rejoindre, les yeux bouffis. Eux aussi étaient nus, ils se parlaient à voix basse, sans me regarder, j’étais de trop, je suis allée dans la salle de bain, où j’ai un peu pleuré.
Il a bien fallu que j’aille dansma chambre pour m’habiller. Les draps étaient tachés, d’autres vêtements avaient rejoint la chemise noire à col rouge que j’avais abandonnée sur la moquette.
— On mangerait bien une paella, m’a dit Olivier en me voyant partir.
Il nous arrivait en effet d’en acheter chez le traiteur de la rue Victor Hugo. Mais je n’avais pas l’intention de faire les courses. Je n’avais pas pris les clés de la voiture. Je suis donc allée dans le jardin public du square Michelet. Il y avait de jeunes couples avec des bébés, des garçons et des filles qui courraient. J’ai déjeuné dans le fast-food de la place Carnot. Trois garçons m’ont draguée, ensemble ! Allons, je ne serai pas en peine d’en trouver, quand j’en voudrai, ai-je pensé en refusant gentiment d’aller à leur table.
L’après-midi, j’ai d’abord acheté un chemisier. J’en avais besoin. J’ai fait plusieurs boutiques. Ensuite j’ai visité le musée des arts et traditions populaires de la place de la Libération, ...