1. Le dîner du 14 juillet


    Datte: 06/10/2019, Catégories: fh, 2couples, jeunes, extraoffre, danser, fête, amour, jalousie, noculotte, pénétratio, nostalgie, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    — Je te prête une chemise, Sophie.
    — Mais… pourquoi ?
    — C’est le 14 juillet, nous allons au dîner des sans-culottes.
    — Hein ?
    — Oui, nous serons tous en chemise, et sans le moindre sous-vêtement. Alors, si tu ne veux pas tout montrer dès le début…
    — Dès le début ? Oh, ça va dégénérer, ce truc… Qui a eu l’idée ?
    — Antoine.
    — Ça ne m’étonne pas ! Tu tiens absolument à être cocu cette nuit ?
    — C’est toi qui décideras.
    — Et toi, qu’est-ce que tu feras ?
    — Ça dépendra.
    — Ça dépendra de quoi ?
    — Si tu es la plus… bandante, c’est avec toi que je ferai l’amour. Sinon…
    — Si je suis la plus « bandante », comme tu dis, j’en tenterai bien d’autres.
    — Qui vivra verra !
    
    J’aime assez cette chemise noire avec un col rouge. Olivier la prend rarement, peu de cravates vont avec et il se croit obligé d’en prendre une depuis qu’il effectue son stage. Antoine est avec lui. Un joyeux luron, Antoine ! Mais il est trop dragueur, il collectionne… Quant à Olivier, s’il veut jouer avec le feu, ce soir, eh bien on verra, comme il dit. Nous sommes ensemble depuis presque six mois. Il me suffit tout à fait, bien que je regarde ailleurs quand même de temps à autre, comme tout le monde. Mais je regarde et ne touche jamais. Ça pourrait donc changer… J’avais peur de lui faire de la peine. J’étais idiote, la preuve !
    
    Elle est bien courte, cette chemise, elle couvre tout juste mes fesses. Si je lève les bras, ou si je me penche… Bon, Olivier l’aura voulu ! Il ne me dit pas où nous allons. ...
    ... Il conduit sa vieille Clio de la main gauche et me tripote de la droite. Je serre les genoux.
    
    — Regarde la route, tiens ton volant, tu veux passer la nuit aux urgences ?
    — Ça me fait bander de te savoir nue sous cette chemise. Vérifie !
    — Non. Conduis raisonnablement. Conduis-toi raisonnablement.
    — Que tu es bonnet de nuit, alors !
    
    Moi ? Bonnet de nuit ? Il sera cocu ce soir et il ne l’aura pas volé, même si je n’ai qu’Antoine à me mettre sous la dent… Je sucerai Antoine devant tout le monde, je serai sa Cléopâtre, Olivier relèvera ma chemise et montrera mon cul à tous ses copainsQui n’en veut, du cul et du minou de la p’tite Sophie, qui n’en veut ? Je mouille à cette idée mais je ne vais pas le lui dire.
    
    Lointaine banlieue, à la limite des champs. De nombreuses voitures sont déjà garées. Olivier me donne la clé de la Clio pour que je l’accroche à la chaînette de ma cheville gauche. Le reste du trousseau a été mis dans la boîte à gants avec son portefeuille. Tout a été payé d’avance. Les consignes sont claires : rien d’autre que nos chemises !
    
    — J’adore quand tu te penches. Ceux qui viennent de se garer à côté de nous n’en perdent pas une miette.
    
    Un hôtel-restaurant, une salle bruyante au-delà du couloir, hommes et femmes sont habillés normalement. Se serait-il trompé d’établissement ? Des gens sourient en nous voyant en chemise. Devinent-ils que nous n’avons rien dessous ? Il parle à un maître d’hôtel qui lui désigne l’escalier, au fond de la salle. Nous ...
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