Le dîner du 14 juillet
Datte: 06/10/2019,
Catégories:
fh,
2couples,
jeunes,
extraoffre,
danser,
fête,
amour,
jalousie,
noculotte,
pénétratio,
nostalgie,
Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... à me caresser comme ça, je vais jouir et je ne veux pas, pas maintenant.
La musique cesse. Il faut laisser retomber les pans de nos chemises et regagner nos places. Olivier et Marion se tiennent par la main. Jérémy et Laura vont ailleurs, bon débarras. Antoine proclame que la musique va reprendre sous peu, et que personne ne sera obligé de garder sa chemise. Fusent quelques rires, et des applaudissements. Des bras se lèvent déjà, enlevant les chemises. Les serveurs ont disparu. Des couples s’approchent de la table aux préservatifs.
— Ça va devenir bestial, il faut nous en aller. Julien et Marion nous accompagnent, n’est-ce pas, Olivier ?
— Bien sûr !
Nous nous éclipsons. Sans qu’il soit nécessaire de nous concerter, Marion s’installe dans la Clio à côté d’Olivier et moi dans la voiture de Julien. Mais Olivier nous rejoint :
— Julien, voici la clé que Marion avait accrochée à son collier… Sophie, la mienne !
Je me penche et détache la clé, que je lui donne. Il roule lentement, nous suivons. Le feu d’artifice a commencé dans le lointain, place Victor Hugo, sur notre droite. Ma chemise ne recouvre pas mes cuisses. Julien les caresse, il veut toucher plus haut. Je les écarte, ma chemise remonte, il glisse un doigt entre mes lèvres intimes.
— Quand même, dit-il, le gros orteil d’Olivier là-dedans !
Là-dedans… L’expression me fait rire.
— J’ai trop envie de toi, Sophie, arrêtons-nous au bord de la route, dans un coin sombre…
— Non, Julien. Remets ta main ...
... sur le volant.
Il m’obéit en soupirant. Nous roulons en silence. Il ne faudra pas rater notre entrée dans la chambre. Je pense qu’Olivier aura su entretenir le désir de Laura, elle n’a jamais dû tromper Julien, et ce doit être réciproque, ils semblaient tellement amoureux l’un de l’autre. Mais ils ne se tromperont pas, puisqu’ils seront ensemble !
— Qu’est-ce qui te fait rire, Sophie ?
— Je suis heureuse. Tout se passera bien, tu verras.
Olivier se gare, nous aussi. La nuit est douce. Le feu d’artifice balaie le ciel. Digicode, ascenseur, Marion dans les bras d’Olivier, long baiser. Jaloux, Julien ? Sans doute un peu. Et moi aussi, d’ailleurs… Alors je me glisse dans ses bras et lui tends mes lèvres.
Olivier ouvre la porte, prend Marion par la main, l’entraîne vers notre chambre. Julien semble hésiter, je le pousse :
— Suis-les !
À peine entrée, j’enlève ma chemise, j’arrache celle de Julien, je l’attire au bord du lit.
— Maintenant, Julien, maintenant !
Il est aussitôt sur moi, et en moi. Deux autres corps basculent à côté de nous.
oooOOOooo
Voilà. Ce fut une nuit avec des moments de pur bonheur… D’abord nos hommes nous baisant en cadence, et regardant tantôt l’une tantôt l’autre, avec amour. Plus tard, revenant de la salle de bain, je vis Marion entre eux deux, une main de Julien sur ses seins, une main d’Olivier sur son pubis, en propriétaire. Comme si j’étais de trop. Mais ils m’ont souri, m’ont dit qu’ils allaient me faire de la place. Je me ...