Le salon des artistes indépendants fête ses vingt ans
Datte: 01/10/2019,
Catégories:
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Voyeur / Exhib / Nudisme
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BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
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confession,
portrait,
occasion,
aliments,
Auteur: XXL, Source: Revebebe
Salon des artistes indépendants.
Capitaine gros nichons était très satisfaite de la maquette que j’avais réalisée. Le maire du bourg de deux mille habitants lui avait proposé une double page – en papier glacé s’il vous plaît – dans le bulletin municipal, pour fêter le vingtième anniversaire du salon des artistes indépendants du village. Elle présidait cette association depuis sa création.
Les parents d’élèves l’appelaient « Capitaine » car, cette directrice d’école maternelle avait vite fait de remettre au pas les gamins qui oubliaient les règles élémentaires de la politesse et du savoir-vivre. Bien que Brigitte soit quinquagénaire, les charmantes têtes blondes, qui se voyaient soulevées et secouées à un mètre du sol par la maîtresse, qui frisait quand même le mètre soixante-dix, n’avaient guère envie de renouveler leurs turbulences. Il n’est pas nécessaire de rentrer dans des explications inutiles pour justifier le patronyme supplémentaire « gros nichons » que la population masculine, à l’unanimité, lui avait octroyé.
La double page consacrée à l’exposition de peintres amateurs devait être numérisée avant de passer chez l’imprimeur. À droite, trois photos de tableaux des membres de l’association que j’avais réalisées avec mon reflex numérique. À gauche, l’éditorial de Brigitte et sa photo dans le coin supérieur gauche.
Elle y tenait à sa photo la présidente, pour une fois qu’elle était à l’honneur pour son dévouement bénévole ! De mauvaises langues prétendaient ...
... qu’elle avait aussi l’ambition de présenter une liste aux prochaines municipales…
Brigitte m’avait aussi réquisitionné pour que son portrait – qui allait figurer dans le bulletin municipal – soit le moins moche possible. Elle se trouvait horrible sur ses anciennes photos d’identité. Manifestement, l’institutrice sortait de chez la coiffeuse. Cette dernière lui avait mélangé des mèches blonde et châtain, courtes, empilées les unes sur les autres, une véritable tête de chrysanthème. Son visage, d’un ovale parfait, était malheureusement affligé d’un long nez disgracieux et d’un kyste graisseux au bord des lèvres. La coiffure, pour le moins démodée, s’harmonisait parfaitement avec un chemisier blanc, dont le décolleté en jabot était fermé par un gros nœud. L’armature d’un soutien-gorge renforcé se dessinait sous le tissu léger. Bien qu’elle soit vieille-France, j’aimais bien Brigitte. Elle habitait à trois cent mètres de chez moi, je la voyais partir au travail tous les matins, à pied, quel que soit le temps. On taillait une petite bavette régulièrement et, comme je lui avais fourni pour son école du matériel informatique obsolète provenant de mon entreprise, on avait vraiment sympathisé.
On était en tout début d’après midi. Je nous préparais un café dans la cuisine avant d’aller, avec la copine, concrétiser notre maquette sur l’ordinateur. Brigitte, qui était restée dans la véranda, m’interpella vivement sur ma négligence car je n’avais pas encore mis en terre les plants de ...