Le chat obèse m’a regardé baiser sa maîtresse - Histoires de Sexe

Le chat obèse m’a regardé baiser sa maîtresse

... parle de mes dates foireuses avec des femmes qui voulaient « essayer » un mec comme moi, comme on essaie le tantra ou le sado-maso une fois pour voir.

— Et moi, tu crois que je suis comme elles ?

Je plante mes yeux dans les siens. Longtemps.

— Non. T’es pas là pour étudier notre culture. T’es là pour me sauter sans vouloir m’expliquer. Et rien que pour ça, j’ai envie de t’applaudir avec la langue.

Elle sourit. Pas un sourire doux. Un sourire de prédatrice.

— Attends de voir ce que je fais quand on m’applaudit.

Oh putain. Elle me veut comme on veut un truc juteux, interdit, qui colle aux doigts et qu’on lèche jusqu’à l’os. Pas comme un trophée, pas comme un fantasme social – non. Elle me regarde comme si j’étais un steak saignant, posé à vif sur ses draps, et qu’elle crevait de faim. Le genre de faim qui s’essuie pas. Le genre de faim qui te tartine sur le lit comme un reste de beurre sale, juste pour être sûre de pas en perdre une goutte.

Elle m’observe, rieuse de sa répartie, et ne dit rien pendant quelques secondes. Puis elle pose son verre et s’approche.

— Et tu sais… justement… je me rends compte que j’ai jamais couché avec un mec comme toi.
— Comme moi… C’est-à-dire ? Ironique, fauché, un peu trop lucide ?
— Petit.
— Tu peux dire « nain ». Je vais pas me transformer en pierre ou te lancer une malédiction.
— T’en es sûr ? Parce que ça m’arrangerait moyen, là.
— Je te garantis que je m’offusque uniquement si tu me demandes si j’ai un gland à ...

... taille réduite aussi.
— J’allais justement poser la question, dit-elle, curieuse et honnête, la main sur la bouche, les yeux grands ouverts.

Je ricane de sa réaction – c’est évident ! – je bois une gorgée, la fixe avec un petit sourire.

— Eh bien, figure-toi que la nature, dans son infini sens de l’humour, a distribué les attributs au hasard. Et dans mon cas, elle s’est montrée… généreuse. Peut-être pour compenser les plafonds trop hauts. Ou pour venger les escaliers sans rampe.
— Tu veux dire que t’as un… mini-mec qui fait de l’ombre aux géants ?
— Exactement. Petit corps, gros impact.

Elle se penche un peu vers moi, joue avec le pied de son verre.

— C’est marrant. Je crois que je me demandais si j’avais le droit de te désirer.
— Ah, le bon vieux dilemme moral du fétichisme socialement responsable. C’est charmant.
— Non, mais… je voulais pas être la meuf qui coche la case « expérience atypique ». Je voulais pas que tu penses que je te vois comme… un truc à tester. Tu vois ?

Je pose mon verre, me rapproche doucement.

— Et si moi, j’ai envie d’être testé ? Si j’ai envie de voir la tête que tu fais quand tu réalises que ce « truc à tester » te fait mouiller plus qu’un serveur espagnol en chemise ouverte ?

Elle me fixe, souffle court. Je vois dans ses yeux qu’elle cherche une réponse brillante. Elle ne la trouve pas. Alors, elle se marre.

— Putain, t’es un vrai connard, tu sais ?
— Un connard de poche. Format cabine. Pratique et insolent.

Elle ...