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Le chat obèse m’a regardé baiser sa maîtresse
Datte: 30/12/2025, Catégories: #occasion, fh, taille, Oral Humour Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... et un sérieux problème de solitude ce soir. Ça t’intéresse ? Je la regarde. Une part de moi se dit : « Trop beau pour être vrai. » Une autre part rétorque : « Ta gueule, fonce. » Et spoiler alert : je n’y vais pas pour le vin, ni pour le fromage. * Chez elle, elle enlève ses baskets. Moi, je retire mon sarcasme. Juste un peu. Assez pour qu’elle voie ce qu’il y a dessous. Parce que, ouais, je suis cynique. Je suis cassant. Mais je suis aussi un homme. Avec un corps. Un sexe. Une langue. Des mains. Et un sens de la répartie qui fait parfois plus mouiller que des abdos. Son appart est comme elle : pas rangé, pas chiant, un peu bordélique, mais vivant. Des plantes qui crèvent joyeusement avec dignité dans un coin. Des bouquins ouverts, à moitié lus. Un chat obèse qui me regarde comme si j’étais un nouveau modèle de coussin. Une boule à facettes suspendue dans la cuisine – va comprendre. Elle me sert un verre de rouge sans demander si j’en veux, ce qui est déjà un bon point. Je m’assois sur le canapé. Enfin… j’escalade le canapé. Oui, j’ai l’habitude. Non, j’ai pas besoin d’un coussin booster, merci. — Tu vis seule ? je demande. — Pourquoi, t’espérais croiser mon mec et le défier en duel de regards ? — Non. Je voulais juste savoir s’il fallait que je mette des bottes de sept lieues pour m’enfuir en courant si les choses tournent mal. Elle rit. Elle a un de ces rires désinhibés, un peu rauques, qui sentent le feu de bois et le vin trop vite bu. — Tu fais ...
... quoi dans la vie, Élias ? — J’évite les questions chiantes, en général. Mais bon. Disons que je suis scénariste free-lance. Traduction : je vis entre deux galères, une boîte d’aspirine et une série Netflix mal écrite. Elle sourit, s’assoit en tailleur sur le canapé. — Et tu couches avec des inconnues rencontrées dans les supermarchés ? — Seulement quand elles ont l’air de fantasmer sur les gars qu’on confond avec Tyrion Lannister. — Dommage, j’étais plutôt team Legolas. Tu fais souvent des blagues sur ta taille ? continue-t-elle. — Tu préfères que ce soit toi qui les fasses ? On peut alterner. Tu fais les classiques, genre « trop mignon », « on peut te glisser dans une valise », et moi, je fais les salaces. Du genre « petit par la taille, énorme par le talent ». — C’est un vrai slogan ou tu l’as volé à une pub pour sex-toys compacts ? — C’est pas un slogan. C’est ce qu’on m’a crié pendant une levrette sur table basse. Et franchement, j’ai pris ça comme une consécration. Alice s’étouffe de rire. Puis elle me regarde, plus sérieuse : — Je te préviens, dit-elle, j’ai un faible pour les hommes brillants, sarcastiques et socialement inclassables. — Donc, les nains acides au RSA qui écrivent des critiques de séries nulles, c’est ton kink ? Elle hoche la tête. — Absolument. Je ris. Elle me cherche. Ça me plaît. Le vin coule, la conversation dérape. Elle me parle de son ex, un connard dominateur qui l’appelait « petite chérie » avec une voix de DRH. Je lui ...