Ch. 3 Où je perds le contrôle - Histoires de Sexe

Ch. 3 Où je perds le contrôle

... baigner sans Paméla? »

« C'est elle qui nous a dit qu'on pouvait venir ! » m'informe Manuela sur qui l'effet de surprise n'a pas duré bien longtemps puisqu'elle s'amuse maintenant à sauter dans l'eau depuis les épaules de son chéri.

Son petit sourire narquois me met hors de moi : « Vous n'avez pas le droit de venir ici sans elle ! Alors, vous allez sortir de cette piscine immédiatement puis vous rhabiller et rentrer chez vous ! C'est compris? »

Manuela, qui vient de comprendre que je ne plaisante pas, insiste : « Mais je vous assure, c'est Paméla qui m'a donné l'autorisation. »

Loin d'être convaincu, je me surprends même à hurler : « Je m'en fous ! Dégagez d'ici et dépêchez-vous ou j'appelle la police. »

Je pense que cette dernière menace leur a fait peur car ils se mettent aussitôt à nager vers le bord. Sous mes yeux injectés de sang, ils sortent de l'eau, se rhabillent à la hâte sans même se sécher et partent en courant vers le portillon.

Une heure après, je reçois un texto de Paméla qui me convoque chez elle sur le champ. Comme je le craignais, Manuela est assise à côté d'elle sur le canapé. Les yeux de cette dernière sont tous rouges et on dirait bien qu'elle a pleuré. Elle s'essuie le visage avec un mouchoir en papier et n'arrête pas de renifler pour tenter d'arrêter ses larmes.

« Viens ici ! » m'ordonne Paméla sur un ton ferme. Elle poursuit tandis que je m'approche lentement : « Il parait que tu as empêché Manuela et son copain de se baigner ...

... tout à l'heure ! C'est vrai? »

« Mais non... Enfin, si... Disons que je n'aime pas... Quand vous n'êtes pas là, je préfère que... »

« Tais-toi ! » me coupe-t-elle sur un ton sec. « J'invite qui je veux à venir se baigner chez toi, tu m'entends? »

« Oui, mademoiselle Duval mais... »

Elle m'interrompt à nouveau : « Ça t'a fait plaisir de jouer au gros dur et de faire peur à ma meilleure amie? Tu es content de l'avoir fait pleurer? » me demande-t-elle en me montrant la table basse jonchée de mouchoirs en papier usagés.

Elle attend que je dise non avec la tête avant de poursuivre : « Alors, je veux que tu t'excuses auprès d'elle maintenant ! »

Un peu confus, je m'exécute : « Je suis désolé Manuela mais je me suis un peu emporté. Je vous présente toutes mes excuses ! »

« Pas comme ça, rectifie aussitôt Paméla, et je t'interdis de l'appeler par son prénom ! Pour t'excuser auprès d'elle ou de moi, tu dois te mettre à genoux et embrasser nos pieds ! » « Allez, vite ! » ajoute-t-elle devant ma mine déconfite.

Dans un réflexe, je baisse les yeux sur les pieds de Manuela. Elle porte de ravissantes sandales à talons hauts et ouvertes sur le dessus. Comme un idiot, je me laisse tomber à terre et me plie en deux. J'ai tellement honte de ma lâcheté que je me mets à rougir comme une tomate. Comment ai-je pu en arriver à devoir embrasser les pieds d'une gamine que je ne connais même pas? Ce qui me chagrine le plus, c'est que je fais ça parce que c'est un ordre de ...