Ch. 3 Où je perds le contrôle - Histoires de Sexe

Ch. 3 Où je perds le contrôle

... je lui dis que ça me fait bander d'être traité comme un larbin, elle va me jeter dehors en me prenant pour un sale vicieux.

« Alors, Benjamin, s'impatiente-t-elle en fronçant les sourcils, tu me dis la vérité, oui ou non? »

Je réponds très laconiquement : « Disons que ça ne me dérange pas vraiment. »

Elle riposte aussitôt dans un petit rire de gorge spontané : « Ça ne te dérange pas parce que je suis jeune et jolie, n'est-ce pas? Je suppose que tu n'étais pas aussi serviable avec cette brave madame Lambert. »

Mon visage commence à virer au rouge vif, alors je choisis de tabler sur l'humour : « J'avoue que c'est plus agréable avec vous. »

Elle plisse les yeux et me regarde plus sérieusement : « Est-ce que ça t'excite sexuellement d'être à mon service? »

Je réfute sans attendre : « Non, je vous assure qu'il n'y a rien de sexuel ! »

Ses yeux me fixent si intensément que je n'ai pas le courage de soutenir son regard. Dans un réflexe honteux, je baisse la tête.

« Non, non, regarde-moi dans les yeux et répond-moi franchement ! Je lève la tête et croise ses yeux merveilleusement verts. Est-ce que tu ne serais pas un peu amoureux de moi? »

Cette fois, j'ai l'impression de cuire tellement je suis rouge. Mon regard retourne sur ses pieds tandis que mes mains moites continuent à malaxer maladroitement ses voutes plantaires. J'ai du mal à croire que je suis en train de parler de choses aussi intimes avec ma jeune voisine. J'ai terriblement honte et aucun son ...

... ne peux sortir de ma gorge nouée. Paméla n'insiste pas devant mon embarras, mais je suis sûr qu'elle considère mon silence comme un aveu.

« Pour être honnête avec toi Benjamin, confesse-t-elle sur un ton plus relâché, tu es quelqu'un de gentil que j'apprécie énormément, mais tu n'es pas du tout mon genre. Par contre, je suis ravie de savoir que tu baves d'envie pour moi au point de m'être totalement dévoué. Tu sais quoi, je t'avoue même que ça m'excite ! »

Elle renverse sa tête en arrière, ferme les yeux et gémit doucement en se caressant les seins. Même si je ne me faisais guère d'illusion, je suis dépité de l'entendre m'annoncer ça aussi directement. Certes, je ne m'attendais pas à une déclaration d'amour de sa part, mais ses propos sont quelque peu blessants.

Ses yeux finissent par se rouvrir quelques secondes plus tard : « De toute façon, tu as pu voir que j'ai ce qu'il me faut en matière de mâle. Pablo est exactement l'amant dont j'ai besoin : beau, musclé, endurant et avec une grosse bite. » Elle prend quelques secondes pour m'observer comme si elle inspectait une marchandise : « En revanche, toi tu as une petite bite et c'est pour ça que tu es encore célibataire, je me trompe? »

Je ne sais plus où me mettre et la couleur de mon visage varie entre écarlate et cramoisi. Mon menton s'affaisse lentement tandis que la honte me laisse sans voix. Je voudrais me glisser dans un trou de souris, mais elle insiste avec ténacité : « Alors Benjamin, je me trompe ou pas? ...