Ch. 3 Où je perds le contrôle - Histoires de Sexe

Ch. 3 Où je perds le contrôle

... : « Je ferai tout ce que vous voudrez, mademoiselle Duval. »

Elle me demande alors de commencer par aller leur chercher quatre bières bien fraîches. Ensuite, il me faudra leur préparer à manger et leur servir le repas sur la terrasse. A moi de choisir le menu, mais j'ai plutôt intérêt à ce que ce soit bon. Elle ajoute ironiquement qu'avec le temps passé dans ma cave, je dois aussi pouvoir leur trouver une bonne bouteille. Puis, elle se lève avec la grâce d'une déesse antique. Sa beauté devient stricte et encore plus fascinante. Jamais encore elle ne m'a fait bander d'une manière aussi forte !

Lorsque je retourne sur la terrasse avec un plateau chargé de canettes, je découvre un tableau digne d'un film érotique. Manuela est assise sur les genoux de son copain, les bras amoureusement enlacés autour de son cou. Elle est en train de l'embrasser à pleine bouche tandis qu'il lui caresse tendrement les seins. L'autre garçon est allongé dans la chaise-longue et Paméla est couchée sur lui. Ils s'embrassent eux aussi avec fougue et tendresse. Elle se trémousse lascivement sur ce corps musclé pendant qu'il lui pétri vigoureusement les fesses. Bien qu'il ne se soit absolument jamais rien passé entre elle et moi, je ne peux m'empêcher de ressentir comme un petit pincement au cœur. Je dépose les bières sans que personne ne fasse attention à moi et retourne à mes fourneaux. Une heure plus tard, je dresse la table pour quatre personnes. Je fais ensuite griller des saucisses que je ...

... leur sers avec un grand plat de pâtes. Puis, je mets des glaces à décongeler pour le dessert. Enfin, je débouche une bonne bouteille de vin rouge. Je vérifie qu'il ne manque rien avant de leur souhaiter un bon appétit.

J'en profite pour observer un peu plus en détail les deux mâles du troupeau. Le copain de Paméla est un beau gosse à la peau aussi brune que ses cheveux. Son corps athlétique et parfaitement entretenu rendrait jaloux n'importe quel homme de constitution normale. Je découvre que c'est lui qui est tatoué sur l'épaule. L'autre est une sorte de play-boy au regard perçant qui répond au doux nom de Lucas. Ses cheveux sont plus clairs mais il est tout aussi baraqué que son pote. Je mettrais ma main à couper qu'ils vont à la salle de sport ensemble et depuis longtemps.

« Vous ne mangez pas avec nous? » demande soudainement Lucas dont j'entends la voix pour la première fois.

Je me retourne vers Paméla d'un air désorienté en ne sachant pas si je dois répondre moi-même. Elle a juste le temps de croiser mon regard perdu avant de décréter : « Non, il va nous laisser tranquilles maintenant ! Par contre, il reste à notre disposition au cas où, n'est-ce pas Benjamin? »

La petite peste me ridiculise devant tout le monde mais je n'ai pas d'autre choix que de l'accepter : « Bien-sûr, mademoiselle Duval ! Je reste dans le coin si vous avez besoin de moi. »

Les trois autres ne bronchent pas et se contentent d'un petit sourire compatissant. Bon sang, mais c'est pas ...