-
Salon de coiffure pour dames
Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... certain, ma perception est altérée, ça ne peut pas être le Père Ponce. Il y a d’autres voix que je ne reconnais pas. Peut-être le pharmacien qui est interpellé par un autre homme : « Vous avez des préservatifs ? », « Oui, j’en ai amené tout un stock ». Ils s’approchent du lit. Les quolibets et autres phrases égrillardes fusent, des mains me caressent. Non, me triturent, cela n’a rien à voir avec des caresses. Mes seins, mon ventre, mon pubis, mes fesses. Ils laissent échapper quelques rires, certains gras, d’autres nasillards ou sardoniques, plus proches du rictus que du rire, d’ailleurs. Ils me disent des mots comme : « Ouvre la bouche et suce » ou « Détachons-la et baisons-la les gars ». Et enfin, une dernière qui confirme une partie de mes doutes sur leurs identités. Juste après m’avoir détachée et forcée à me mettre dans cette position appelée « levrette », celui que je soupçonne d’être l’agent immobilier dit « à vous l’honneur, mon Père, passez le premier ». Je pousse un léger soupir… La voix de Gudrun me sort de ma torpeur : — Sans contact ? me demande-t-elle en me tendant l’appareil. — Euh… Oui, sans contact, bien sûr. S’il vous vient une idée concernant ce pervers, je vous prie de me le dire. Savoir ce genre d’individu dans le quartier me fait froid dans le dos. Il va vraiment falloir que j’arrive à modérer ces pulsions malsaines. Mon cas relève vraiment de la psychiatrie. Je deviens folle. Ou pire, mon cas relève d’un exorcisme. Le malin ...
... m’habite. Cette fois, c’est décidé, je ne vais pas pouvoir rester avec toutes ces perversités sur la conscience. Je vais aller me confesser. Je suppose que cela me libérera de tous ces fantasmes insoutenables. En revanche, je ne parlerai pas au Père Ponce de ses interventions dans mes pensées impies. Ah non, grand Dieu, non ! Avant de me confesser, je vais tout de même m’accorder une heure pour regarder une dernière fois ces vidéos diaboliques sur internet. Une dernière fois ! Et si… et si j’arrive à savoir qui est ce pervers ? Il vaut peut-être mieux que je m’accorde un certain délai avant de confesser mes péchés. Et puis, si le Père Ponce est vraiment dans le coup, je me dois de le vérifier avant d’aller me jeter dans la gueule du loup en me confessant auprès de lui. Fond musical… Juste à la gauche de « Coup’tif » se tenait l’échoppe d’Ed. C’était une petite épicerie de quartier, on y trouvait de tout, des légumes goudronnés, des fruits radioactivés, des boissons édulcorées, des gâteaux manufacturés, des boîtes de conserve conservées… Bref, un peu de tout. Monsieur Dredon Ed était ce qu’on appelle un homme à femmes. Il n’était pas rare de voir sur la petite épicerie « Fermé le temps d’une course » noté sur le petit écriteau posé sur la porte de la devanture. On devinait aisément une cliente le suivant à l’étage, dans ses appartements. Ce n’était pas qu’Ed soit particulièrement beau, mais il était très charismatique, avait un sourire ravageur, l’humour facile ...