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Salon de coiffure pour dames
Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... laissé aller, Gudrun s’était subitement statufiée. Puis, avançant comme un automate un peu détraqué, elle se baissa et sa petite main laissa choir une feuille de papier blanc sur une petite table basse. — Je suis partie quérir mon courrier… Et il y avait cette… Chose ! Cette abomination ! La petite voix sèche et rocailleuse teintée d’un léger accent germanique monta dans les aigus. — Ach… Vous pouffez lire, mesdames… Gudrun Fritz laissa son regard clair aller de l’une à l’autre de ses plus fidèles clientes et laissa filer un long et puissant soupir. — Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à vanter leurs grosses saucisses ! Si encore je portais une choucroute à la Brigitte Bardot ! Les mâles sont tous obsédés par leurs bigoudis ! Scheisse… Ils ne pensent qu’avec leurs bites ! Et c’est toujours une grosse Schwanz ! Les clientes totalement atterrées n’avaient jamais vu madame Fritz aussi en colère. — Lisez mesdames ! Lisez donc ! Vous aurez peut-être des conseils… La cliente la plus proche de la table se leva dans un mouvement souple et se baissa vers la table basse… Ainsi chantait Monsieur Duplumard, bijoutier de son état, propriétaire de la petite joaillerie « L’amour Dort », qui faisait face au salon de coiffure « Au coup’tif ». Il était de bonne, bonne, bonne humeur ce matin, il y a des matins comme ça. La boule à zéro, lustrée comme un diamant, sa belle et grosse moustache grise et ses culs de bouteilles qui lui servaient de lunettes, Monsieur ...
... Duplumard était l’âme de ce quartier, il faisait partie des murs. On pensait qu’il était LE primo-arrivant, mais ceci datait de bien avant les dinosaures et rares sont les personnes pouvant témoigner de la véracité de cette rumeur. Monsieur Duplumard était marié à son métier et ne comptait pas ses heures. Il n’était pas rare qu’il quitte la bijouterie après la tombée de la nuit, mais cela ne le dérangeait pas, car il aimait son métier par-dessus tout. Et puis, cela lui permettait d’assister à la fermeture de son salon par la mère Fritz, ce qui était toujours un spectacle des plus… émoustillant. Même s’il n’en était pas très fier, il lui était arrivé plus d’une fois de se masturber derrière les stores à demi-tirés de sa boutique, en lorgnant de ses petits yeux lubriques le popotin de la femme de tous ses fantasmes. À chaque fois qu’il avait ainsi redécoré sa main, il se promettait de ne plus recommencer… mais que voulez-vous, la tentation était trop forte et la chair si faible. Pourtant, il ne faudrait pas croire que le bijoutier n’était qu’un cochon… Oh non ! Il savait se montrer poète à ses heures et maniait les mots avec une dextérité qui en aurait impressionné beaucoup. Il avait même déjà écrit des dizaines de chansons pour la belle Gudrun, qui habitait ses rêves. Mais voilà, à chaque fois qu’il pensait à elle, les mots si charmants, qui d’ordinaire sortaient de sa plume, se métamorphosaient en des choses beaucoup plus… inconvenantes. La dernière fois, il avait même failli ...