1. Salon de coiffure pour dames


    Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe

    ... écrire une chansonnette qui aurait rivalisé avec « La grosse bite à Dudule ». Non vraiment, à chaque fois qu’il pensait à cette femme, les seuls bijoux qu’il avait envie de lui offrir étaient ses bijoux de famille !
    
    Fond musical…
    
    Je suis Marie-Astrid de Kergariou, épouse Coët de Gourenden. J’ai 45 ans. Mon mari, Louis-Adrien Coët de Gourenden, 54 ans pour sa part, possède son entreprise de fabrication industrielle de Kouign Amann, et autres fars, palets, ainsi que de crêpes dentelles.
    
    Nous avons eu cinq enfants, Guilhem, 15 ans, Domitille 14 ans, Côme 12 ans, Anaïg 10 ans et Brieuc, le petit dernier 7 ans. Autant la naissance des aînés a été programmée, autant l’arrivée de Brieuc fut une surprise. Une divine surprise.
    
    Je suis mère au foyer, et croyez-moi, l’éducation de cinq enfants, ainsi que la tenue d’une maison, n’est pas une sinécure, dans la mesure où l’on prend les choses à cœur.
    
    On me dit, malgré mes cinq grossesses, encore belle femme. Je devine parfois les regards masculins qui se posent sur ma personne. C’est flatteur, certes, mais je n’ai jamais été ce genre de femme et je les ignore.
    
    Je suis d’un caractère facile. Même si je suis régulièrement obligée de fréquenter ou d’être en contact avec des personnes différentes, j’aime surtout et malgré tout les gens de mon milieu.
    
    Non pas que je me sente supérieure aux autres, mais c’est tout de même plus simple de côtoyer des gens possédant les mêmes valeurs que soi. Nul sentiment de supériorité, ...
    ... donc, n’est-ce pas…
    
    Des valeurs communes, cela évite les incompréhensions et facilite le respect des conventions, n’est-ce pas…
    
    Mais l’idée sous-jacente reste tout de même de savoir m’adapter, afin de mettre à l’aise les gens de tous les milieux que nous sommes amenés à croiser et de me montrer délicate et respectueuse de tous.
    
    Car soyons honnêtes, il y a une culture propre à notre milieu. Les indices visibles au premier abord sont importants. Il y a des signes de reconnaissance de classe, toujours sans vouloir faire d’ostracisme.
    
    Par exemple, une jeune fille portant une jupe écossaise sous le genou, un chemisier double-boutonnage, un serre-tête et un carré Hermès, fait forcément partie du club. N’est-ce pas…
    
    De la même manière, si la conversation tourne autour de l’histoire et de la Révolution française, un jeune homme montrant un attrait plutôt pour le côté chouan vendéen sera un indice fort. Disons-le franchement et sans détour, chez nous Charrette a plus la cote que Robespierre.
    
    Encore un indice : une jeune fille qui vouvoierait ses grands-parents et appellerait sa grand-mère « Bonne-Maman » plutôt que « Mamie » indiquerait qu’elle appartient à notre milieu.
    
    Enfin, citons un dernier signe de reconnaissance. Côté culture, il est évident que nos progénitures connaissent mieux les airs scouts, que l’on entonne à tue-tête dans le véhicule familial quand on a mal au cœur, que les calembredaines de cette Beyoncé, ou je ne sais qui…
    
    Côté loisirs, ne tombons ...
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