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Le baquet
Datte: 26/12/2025, Catégories: #historique, #romantisme, fh, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... troublant. Comme si rien ne s’était passé, je lui annonce : — Madame, je vous attends demain après l’heure du midi. Avec vos enfants, il va de soi. — Je… je ne sais pas si… — Pourquoi ne viendriez-vous pas ? — C’est que… il vient de se passer quelque chose qui n’aurait pas dû advenir… Je la capture aussitôt à nouveau dans mes bras : — Il s’est passé quelque chose qui aurait dû advenir plus tôt. Et osez me dire que ce fut déplaisant pour vous… Les lèvres entrouvertes, elle ne répond pas. Je me fais un plaisir de poser à nouveau ma bouche sur la sienne. Et cette fois-ci, bien qu’encore timide dans ses élans, Anne-Louise est moins inerte… Le lendemain après-midi de sa fuite, je reçois Anne-Louise chez moi en intérieur, les enfants étant restés dehors dans le petit parc sous bonne garde. Péremptoirement, je la mène vers une pièce qu’elle ne connaît pas. Elle ouvre de grands yeux quand elle découvre un baquet qui trône au milieu de la pièce. La jeune femme murmure : — C’est le baquet où… — Non, c’est un autre, un peu plus grand. Je me suis débarrassé du précédent. Vous comprendrez aisément pourquoi. — Pourquoi suis-je ici ? — Parce que nous allons prendre un bain à deux. Elle me regarde avec des grands yeux tout ronds : — Vous venez de dire quoi ? — Vous avez très bien entendu. Elle s’éloigne de moi pour venir se mettre de l’autre côté du baquet qui est déjà rempli comme j’en avais donné l’ordre. Mettant la cuve entre nous, elle demande ...
... : — Vous souhaitez que nous prenions un bain ensemble ? — Exactement, en même temps. — Vous avez des prétentions fort… tyranniques… — Une épouse ne doit-elle pas obéissance à son mari ? — Nous ne sommes pas mariés, à ce que je sache. — Pas encore… Elle me regarde à nouveau avec des grands yeux tout ronds : — Parce que vous… — Vous avez l’art de ne pas finir vos phrases, Anne-Louise. Vos enfants ont besoin d’un père, mes enfants ont besoin d’une mère. Elle me regarde avec un petit sourire : — Est-ce là la seule raison ? — Vous avez besoin de moi et j’ai besoin de vous. — C’est déjà plus honnête, Monsieur… — Si je veux vraiment être honnête, Madame, je vous veux ! — Oh ! Ce qui ne l’empêche pas de toujours sourire sans s’enfuir. Je commence à ôter mes vêtements, elle me demande : — Vous êtes en train de faire quoi ? — Je m’apprête à prendre un bain. Je suggère que vous me rejoignez tantôt. — Vous suggérez ou vous exigez ? — Anne-Louise, je suis un homme normal, vous êtes une femme désirable, je souhaite m’occuper de vous à partir d’aujourd’hui. Si nous faisons alliance, ce ne sera pas de pure forme éthérée. Me comprenez-vous ? — Je vous comprends… il s’agit toujours de votre… test de compatibilité ? Je me contente de sourire, sans cesser d’enlever mes habits. Je suis à présent tout nu, je sais que je présente encore bien, malgré diverses cicatrices. Je sens son regard sur moi, elle ne se cache pas d’observer ce que je lui montre. Je pose un ...