1. Le baquet


    Datte: 26/12/2025, Catégories: #historique, #romantisme, fh, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... pied au fond du baquet :
    
    — Vous avez été mariée, vous avez eu des enfants, vous savez ce que j’attends aussi de vous. Mais je peux vous promettre que ce sera différent, car je vous désire et je ne veux que votre bonheur.
    — Je… je sais…
    
    Je m’assieds :
    
    — À vous de faire l’autre partie du chemin, Anne-Louise.
    — Pourquoi faites-vous ça ? Ce serait plus simple de… de prendre directement comme hier.
    — Parce que je veux que vous vous impliquiez, que vous veniez à moi de votre plein gré et non pas en fonction des événements extérieurs. Si vous devez être à moi, c’est parce que vous le voulez. C’est ce que je souhaite comme fondement de notre union.
    
    Elle ne répond rien. Peut-être ai-je trop forcé… Mais je sens que je vais être fixé dans très peu de temps.
    
    — Vous êtes décidément un homme étrange et déroutant, Monsieur. Vous vous permettez de demander des choses très inconvenantes !
    
    Ce qui ne l’empêche pas de se déshabiller petit à petit, alternant la timidité et le plaisir d’être contemplé. Il suffirait qu’un mauvais mot que tout se rompt, alors je préfère ne rien dire et l’admirer. Ce qu’elle lit sur mon visage semble l’aider à poursuivre son lent dévoilement.
    
    Elle met à jour sa belle poitrine que j’avais couverte de baisers il y a peu de temps, puis sa peau se révèle au grand jour. Maintenant, elle est presque nue, exception faite de ses bas attachés en haut de la cuisse par de rubans noirs.
    
    — Je suppose que je dois aussi les enlever ?
    — Je ne pense pas ...
    ... qu’une Dame se baigne avec ses bas, Anne-Louise.
    
    Chez certaines femmes, montrer ses jambes est plus osé que montrer ses seins ou son pubis. Celles-ci sont en général cachées sous moult jupons et robes. Je trouve cependant que sa façon de les enlever est plutôt érotique. Est-ce par inadvertance ? Est-ce volontaire ?
    
    Curieusement, elle conserve sa coiffe. Je suppose que, si elle l’enlève, il sera difficile de la remettre sans l’aide d’une camériste. Debout près du baquet, elle hésite une dernière fois, puis elle enjambe le rebord tandis que je lui propose ma main pour l’aider. J’ai droit à une belle vision sur son entrejambe.
    
    À présent debout dans l’eau, me faisant face, elle demande :
    
    — Euh, je me mets comment ?
    — Asseyez-vous en me tournant le dos, je vous servirai de dossier.
    
    Elle se retourne, me présentant de bien belles fesses. Je résiste à la tentation de les embrasser. Puis elle fait ce que je lui avais plus ou moins ordonné. Une fois assise dans l’eau, mes mains se posent sur son ventre un peu rondouillet, elle frissonne. Elle se laisse même aller contre moi, tandis que je la caresse délicatement. Je constate de très près que sa coiffe entremêle tissus et cheveux dans une débauche d’épingles.
    
    Peu après, elle murmure :
    
    — Je suis votre Bethsabée et vous êtes mon David.
    
    Je comprends l’allusion : le roi David est tombé amoureux de Bethsabée en la voyant se baigner. Comme elle est déjà mariée, il envoie Urie le Hittite (l’époux) en première ligne d’une ...
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