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Le baquet
Datte: 26/12/2025, Catégories: #historique, #romantisme, fh, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... capture dans mes bras pour l’embrasser aussitôt. J’aurais peut-être dû m’y prendre de façon plus galante, mais nécessité fait loi. De plus, on ne gagne pas des batailles en restant sagement de son côté. Allant droit au but, je m’empare voluptueusement de sa bouche. D’abord interloquée, elle ne résiste aucunement ensuite, mais elle n’ose pas m’accompagner, restant assez passive, sans toutefois me chasser. Je m’y attendais un peu. Après un long baiser, je délaisse ses lèvres pour aller balader les miennes ailleurs, sur son visage, dans son cou, sur ses épaules, dans son décolleté. Elle frissonne de la tête aux pieds, puis finit par dire mollement : — Ah !? Que faites-vous, Monsieur ? — Je vérifie notre compatibilité, Madame ! Yeux fermés, bouche ouverte, elle ne répond rien, se laissant dévorer sur place, alanguie contre un tronc. La mode féminine actuelle m’aide beaucoup dans les diverses explorations du haut de son corps offert. On dirait que tout a été conçu pour faciliter la conquête, ce qui n’est pas un mal pour le mâle que je suis. Aux soupirs qui s’échappent de sa bouche, à sa voix presque extatique, je comprends que je suis sur la bonne voie, voire la très bonne voie. Quant à moi, j’aime énormément ce que je suis en train de faire, j’ai la nette impression de ne pas m’en lasser de tantôt. Confusément, je perçois qu’Anne-Louise aura nettement plus de place dans ma vie que je ne l’aurais cru, il y a quelques jours, voire ce midi ! Comme quoi on peut ...
... changer rapidement ! Cette ingénue croyait me fausser compagnie ? Elle a eu tort ! Et maintenant que je la tiens captive et que je commence à goûter à ses charmes, elle aura du mal à reprendre la poudre d’escampette de sitôt ! En parlant de poudre d’escampette, et si ses seins faisaient de même hors de ce corsage d’un corps encore sage ? Aussitôt pensé, aussitôt acté ! « Foutrediou » pourrais-je m’exclamer si je n’avais pas la bouche si occupée ! Ses appas en forme de poire pointue sont fort appétissants, et dire qu’elle les cachait soigneusement ! Rien que pour cette raison, je veux bien délaisser (un peu) la viande pour les fruits ! Du moins, ce genre de fruit. — Oooh… Visiblement Anne-Louise se pâme sous le doux traitement que je suis en train de lui prodiguer. Je ravage sa poitrine haletante de mille baisers, sans oublier d’aller en semer d’autres sur des épaules, son cou, son visage. Bien que je ne sois plus un damoiseau depuis longtemps, j’ai l’impression d’être revenu en arrière de plusieurs lustres. Le souffle commence à me manquer, et je sens que je dois mettre un terme à mes égarements, si voluptueux soient-ils, sous peine d’aller trop loin. Il ne conviendrait pas que je gâche un avenir prometteur. Alors je relâche mon étreinte, puis à son grand étonnement, je réajuste le corsage de ma belle captive. Toujours adossée à son arbre, Anne-Louise reprend pied peu à peu. Elle me regarde avec un mélange de désir et d’appréhension, c’est assez ...