C04 - L'actrice s'abandonne - Histoires de Sexe

C04 - L'actrice s'abandonne

... vulnérable.

Une plume effleura la naissance de son cou gracile, traçant lentement une ligne vers le creux de ses seins. Elle frissonna, les muscles de son ventre plat se contractant sous l'effet de cette caresse aérienne. Puis vint la soie : un drap long glissa sur ses épaules légèrement larges, caressa la courbe pleine de ses hanches, s'enroula autour de ses cuisses fuselées avec une lenteur exaspérante. Margot bascula légèrement la tête en arrière, les lèvres entrouvertes dans un soupir silencieux.

Un premier filet de cire chaude coula le long de son avant-bras, la brûlant délicieusement avant de se figer en une fine pellicule. Margot mordit sa lèvre inférieure. Le contraste entre le chaud et le froid fit naître une moiteur entre ses cuisses.

Puis le liquide brûlant coula sur sa poitrine. Une goutte atterrit sur le haut de son sein gauche, suivie d'une seconde qui roula paresseusement jusqu'au mamelon tendu. La blonde laissa échapper un gémissement rauque. Puis un cri. Le même traitement fut réservé à son autre sein. Ses pointes, d'un rose tendre, durcies à l'extrême, appelaient désormais les caresses ou la morsure d'une bouche avide. Margot soufflait fort et grimaçait sous la morsure de la brûlure.

Le jeu s'intensifia. Une voix masculine, grave et rauque, vint chuchoter à son oreille nue :

-- Si fragile... et pourtant si avide. Laisse-toi aller. Nous savons ce que tu désires.

Margot sentit ses cuisses trembler légèrement, la chaleur pulser violemment ...

... entre elles. Privée de la vue, soumise à ces stimulations sensorielles, elle n'était plus qu'un corps tendu vers un plaisir qu'elle n'osait nommer. Son souffle haletant, ses seins fièrement dressés, ses hanches cherchant inconsciemment un contact plus direct trahissaient un état d'excitation qu'elle n'avait jamais connu aussi brutalement.

Elle voulait qu'on l'embrasse. Qu'on la touche. Qu'on la prenne. Là. Maintenant.

Mais la cire continuait de couler sur son corps, recouvrant ses seins, puis son ventre. Le creux de ses reins accueillirent de nouvelles coulures qui filèrent entre son sillon fessier.

En fin de session, alors que les bandages étaient dénoués, un effleurement inattendu la fit sursauter. Une main experte glissa brièvement au creux de ses reins, descendant lentement entre les rondeurs parfaites de son fessier, avant de remonter subtilement le long de la colonne pour s'arrêter au creux de son épaule. Un autre doigt, léger comme une brise, frôla à peine les pointes dressées de ses seins, faisant perler un frisson incontrôlable sous la peau satinée.

-- Tu es prête, glissa une voix familière, soyeuse, dans son dos.

Eva.

Margot resta immobile, les lèvres entrouvertes, le cœur battant. Elle n'avait pas besoin de voir pour reconnaître ce timbre-là. Une vague brûlante déferla sous son ventre. Elle était prête. Elle le voulait. Elle le redemandait. Dans le silence dense du couloir, une main fine saisit le poignet de Margot.

Du bout de ses longs ongles, Eva ...