Les étés de Charlotte Ch. 03 - Histoires de Sexe

Les étés de Charlotte Ch. 03

... adaptée aux animaux. J'en ai une mise en pratique des plus édifiantes, me rabaissant sans nul doute au plus bas rang animal ! Baisez-moi, baisez-moi, baisez-moi, ça y est je suis en train de délirer totalement comme sous l'effet des psilos adulées par Billy Ze Kick et les Gamins en folie.

Mais le bougre persiste et signe. Il ne veut rien entendre à mes appels de sirène pour venir éteindre ce terrible incendie qui dévaste mon nid d'amour. Mon cul a pris toute la place dans son cerveau de pervers, comme mon sexe dans le mien ! Sa main repart sans cesse conter fleurette à ma dernière virginité lorsqu'il repart dans les négociations.

Après une nouvelle heure de montagne russe, de vibrations perfides, de caresses envoûtantes, de pinces agressives, de baume enjôleur et d'espoirs avortés, je suis devenue liquide ! J'ai le cerveau en marmelade, les neurones aux abonnés absents, la conscience en vacances et le moi et le sur moi définitivement en grève pour cause d'indécision perpétuelle.

Cette jouissance qui me fuit depuis le début d'après-midi a mis ma pensarde sens dessus dessous et mon cerveau est venu se réfugier dans la seule zone qui le préoccupe ... mon centre à plaisir ! Je suis en pleine crise de nerfs, au bord de la folie passagère, plus rien n'a d'importance en dehors de cet orgasme à atteindre pour sauver ce qui me reste d'esprit.

Devant tout mon désespoir affiché Thrucck libère ma bouche et vient d'une posture acrobatique peu courante chez les individus de ...

... son gabarit poser son oreille à quelques centimètres de mes lèvres. Celles-là sont sèches et j'ai du mal à retrouver mon souffle après la dernière agression des pinces. Je ne m'imagine pas lutter un autre round. Lui semble infatigable.

- Tu sais? s'enquière-t-il alors que je n'ai encore rien dit.

- Oui, lâché-je dans un souffle.

- Oui quoi?

- Allez-y.

- De quoi parles-tu? s'amuse-t-il.

- Allez-vous faire foutre, commencé-je à m'énerver, vous pouvez le faire.

- Faire quoi, soit plus précise.

- Vous pouvez ... vous pouvez ... balbutié-je tellement les mots avaient du mal à sortir. Vouspouvez meprendreparderrière, finis-je par lâcher d'une seule traite presque incompréhensible.

- Que voilà un langage châtier peut digne d'une véritable pute, me renvoie-t-il durement. Dommage, repartons pour un tour alors ...

- Non, non, nonnnnnnnnnnnn lui criai-je à nouveau comme une folle, mais pour d'autres raisons cette fois.

Il attend la suite en jouant négligemment avec mon téton droit, un poil agacé que je n'enchaîne pas de suite avec la preuve de ma reddition.

- Enculez-moi, lâché-je finalement d'une petite voix résignée avant de m'effondrer en pleurs complètement hystérique.

- Tu disais?

- Enculez-moi, enculez-moi, répété-je entre deux sanglots chargés de chaudes larmes.

Après me l'avoir fait rabâcher une bonne douzaine de fois pour savourer sa victoire, il s'en va détacher la barre d'écartement des pieds de son bureau sans délier mes liens. Il ...