Emprise - Histoire de Laura Ch. 10 - Histoires de Sexe

Emprise - Histoire de Laura Ch. 10

... matelas, le dos droit, les mains posées sur ses genoux. Ses cheveux sont noués grossièrement, des mèches grises s'échappent partout. Son visage a changé. Creusé. Fatigué. Mais ses yeux, eux, sont toujours là. Vivants. Elle est heureuse de me voir.

-- Tu viens enfin, dit-elle sans se lever.

Sa voix est rauque, grave, usée par les jours sans fin. Mais pas cassée. Pas encore. Je m'approche. Je m'accroupis pour l'embrasser.

-- J'peux pas venir plus souvent, tu sais pourquoi.

Elle me fixe. Longtemps et m'attire contre elle. On s'embrasse langoureusement. Puis, je la regarde.

-- J'veux pas que tu me laisses ici, me dit-elle. Même si je comprends. Même si je vois bien que t'es pas libre. Reviens plus souvent. Juste ça. Reviens.

J'ouvre la bouche pour répondre, mais un bruit derrière moi me fige. Jacques. Il entre comme chez lui. Costume sombre, regard tranquille, les mains croisées dans le dos. Il observe la scène comme s'il assistait à une répétition. Il dit rien. Il attend.

Et Linh... Linh se lève. Doucement. Sans un mot. Elle s'agenouille. Là, devant lui. Le front bas, les mains posées au sol. Soumise. Entièrement. Moi, j'suis là. Debout. Et j'dis rien. J'fais rien. Parce que j'sais que si je bouge, c'est elle qui prend. Je regarde juste le corps décharné de ma mère, son cul tout pointu.

Jacques s'avance. Il lui pose une main sur la tête. Comme à un chien.

-- Très bien, Linh. Bonne fifille.

Puis il me regarde. Longuement. Un sourire discret au coin ...

... des lèvres. Il dézipe son pantalon et sort sa verge. Comme par réflexe, ma mère se redresse et commence à caresser le pénis mou.

-- Continue comme ça, Laura. Tu fais du bon travail, dit Jacques sans l'air de rien.

Alors que ma mère a mis la queue dans sa bouche et le suce, le vieil homme me lance :

- Viens voir papa. Viens donner ses nichons à papa.

Obéissante malgré l'humiliation, je dégrafe mon chemisier et sort mes seins. J'approche. Jacques se baisse un peu pour les lécher et les mordiller. Je le regarde s'occuper de ma poitrine. Et je vois maman qui avale régulièrement la tige. Putain, je mouille! Putain de conditionnement! Je suis toute excitée!

Finalement le vieil homme arrête la fellation avant de jouir. Il sort, sans se retourner. Et moi, je reste là. À fixer ma mère, à moitié effondrée sur le sol. Je m'allonge avec elle sur le matelas. Maman caresse ma poitrine encore à l'air et vient doucement les embrasser. C'est bon d'être avec maman.

Quand je ressors du donjon, deux heures plus tard, j'ai les mains qui tremblent. Pas de peur. De rage. De honte. D'impuissance. J'me le promets, encore une fois. Un jour, j'la sortirai de là. Même si faut que j'crame avec.

Je reviens au château. Vu de l'extérieur, on dirait un décor de conte de fées. Pierres claires, volets restaurés, jardin zen. Des palmiers en pot sur la terrasse, un silence pesant qui cache tout. À l'intérieur, c'est autre chose. Vingt chambres parfaitement équipées, une salle de sport avec ...