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Emprise - Histoire de Laura Ch. 10
Datte: 07/12/2025, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: APVapv, Source: Literotica
... de Leila, mon ancienne employée, j'ai eu envie de vomir. Depuis tous ces conditionnements, j'ai appris à plier. À sourire au bon moment. À baisser les yeux. À jouer leur jeu. À dire oui même quand j'ai envie de hurler non. J'suis docile. Calibrée. Fonctionnelle. Une directrice parfaite, maintenant. Mais dans ma tête, j'suis pas morte. La Confrérie avait prévu de présenter la fondation à quelques membres influents du monde politique et économique. Fournir des compagnes ou des domestiques complètement soumises, voilà la mission secrète de la fondation. J'imaginais que les retours en termes de pouvoir et de fric devaient en valoir le coup. Le salon sentait le cuir neuf et la vanité. Des fauteuils clubs bien trop chers, une table en chêne massif, des verres en cristal, des sourires carnassiers. Sept hommes en costard, tous bien peignés, bien parfumés, bien dégueulasses. Politiques, patrons, investisseurs, chacun planquait son vice sous une Rolex ou une Légion d'honneur. Moi, j'étais debout. Droite. Impeccable. Tailleur noir avec jupe fendue, talons très haut pour rehausser ma petite taille d'asiatique, cheveux tirés. Laura Mucadam, la directrice parfaite de la Fondation Nouvelle Aube. Une voix douce. Une posture rassurante. Une putain de façade. Sur le VPI, le catalogue défilait. Photos, âges, origines, "aptitudes". Une vitrine de chair. Un marché de luxe pour ces bâtards en manque de soumission sur mesure. L'une islandaise aux yeux bleus acier, hanches ...
... étroites avec une taille encore plus mince. Photos de face, profil. Photos à poil. Gros plans sur ses jolis nibards et son cul tout rond. Je leur vendais le rêve d'un monde où chaque homme puissant pouvait avoir sa compagne idéale, obéissante, éduquée, modelée à la perfection. Une accompagnatrice dévouée qui sucerai, baiserai à volonté. Le ton était feutré. Professionnel. Mais mes mains étaient moites. Mon estomac, noué. L'un des types, un vieux politicien à la retraite avec les doigts plein de bagues et les yeux rouges d'alcool, m'a coupée en pleine présentation. -- C'est bien joli, tout ça, mademoiselle... mais j'vous crois pas sur parole. Montrez-moi. Il souriait comme un chien devant une gamelle. Les autres ont ri. Évidemment. Le grand moment. J'ai soufflé par le nez, lentement, puis j'ai appuyé sur la télécommande. -- Faites-les entrer. Astrid est arrivée la première. Norvégienne, grande, le genre de blonde qui aurait pu faire la Une d'un magazine scandinave. Longs cheveux brillants, yeux gris qui fixaient le vide. Elle marchait avec élégance, presque trop parfaite. Conditionnée. Les mecs ont sifflé. Des porcs. Sima suivait. Éthiopienne de 22 ans, longue comme un mannequin de haute couture, fine à faire peur, avec une poitrine énorme qui ne collait pas à son corps. Une chevelure noire comme la nuit, volumineuse, sauvage, maîtrisée juste ce qu'il faut. Elle avait ce truc félin, mais brisé. « Putain, j'aimerais bien la fourrer celle-là » lança un patron ...