Le Déluge 01 - Histoires de Sexe

Le Déluge 01

... propriétaire des lieux avant qu'elle ne me commande d'imiter ma femme.

— Et toi, pareil. Même si tu ne bouffes pas ton assiette, je ne veux pas voir autre chose que ton dos et tes mimines croisées dessus.

La soupe de légumes n'était pas mauvaise.

******

Quelques heures plus tard, un homme rentra en trombe dans la cabane. D'abord il ne fit pas attention à nous.

— Je m'inquiétais, dit la femme.

— C'est un véritable déluge, et il y a un barrage qui a pété. J'ai bien cru que je n'arriverais pas à rentrer.

— Alors ces deux-là disaient vrai!

— C'est qui c'est deux?

— Ils ont débarqué y'a environ trois heures, ils étaient complètement paumés sous le déluge et...

— Mais y sont à poil! Et tu les as enchaînés avec la longe de Pixie et Dixie!

— Ouais, leurs frusques étaient pourries. En plus j'voulais pas qu'y m'fassent la peau en me tombant dessus par-derrière avec un truc qu'ils auraient caché sous leurs fringues.

— Hé, hé la fille a l'air pas mal! Debout, toi, commanda le type sur un ton graveleux.

Lisa ne bougea pas. L'homme saisit le fusil des mains de la femme et menaça ma femme.

— T'as pas compris ce que je t'ai dit ou t'es sourde?

— Elle est pas sourde, mais un peu rebelle. Faut la dresser! précisa la femme.

— Tiens-moi ça!

Il rendit le fusil à la femme qui le pointa sur nous. L'homme agrippa le bras de Lisa et la tira violemment à lui, la contraignant à se lever dans un cliquetis de chaîne. Je dus suivre le mouvement pour ...

... éviter l'étranglement. Nous nous retrouvâmes debout face au bonhomme. Le type devait avoir quarante ans, son aspect physique était abîmé, une barbe poivre et sel mal taillée, des yeux vicieux enfoncés dans un visage chafouin lui conféraient un air à la fois cruel et lubrique. Ce que l'on percevait de son corps renforçait l'aspect noueux et tordu conforme à l'esprit du personnage. Ses lèvres dessinaient un sourire pervers tandis que le type prenait le temps de détailler Lisa de pied en cap.

— Belle plante, la belle plante que voilà! commenta le bonhomme. Tu suces bien?

— Tu peux pas t'empêcher, hein? râla la femme. Dès que tu vois une nana, c'est parti...

— Ben quoi, c'est pas moi qui l'ai foutu à poil et qui lui ai mis la chaîne et le collier de chien autour du cou! Alors, c'est normal que je veuille savoir si cette chienne suce. À moins qu'elle ne doive plus dire un mot?

Lisa ne répondit pas. Le type éclata d'un rire gras.

— Elle suce comme il faut? m'interrogea le type. Ou il faudra que je lui apprenne? Parce qu'il va falloir payer votre séjour et votre droit de passage, sur MES terres, mes oiseaux! Et j'ai comme l'impression qu'à part sa bouche, sa chatte et son cul, vous n'avez pas grand-chose pour payer votre écot.

Il rigola à nouveau, mais cette fois, il souligna son rire en me tapant dans les couilles du plat de la main.

— Peut-être que ma sœur aimera ta bite. Ça la déridera du cul, mais faudra que la tienne de bite soit un peu plus raide que ça! À ...